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04/07/2012 : Aïnhoa - Bidarray (troisième partie)
Arrive maintenant la partie la plus difficile du jour, la descente du col de Méhatché. Jusqu'à la bergerie Zelhaïbara, c'est très tranquille, mais vous verrez que cela se corse drolement ensuite. (vue satellite agrandie en cliquant dessus)
On repart du col vers 14h, et c'est une belle prairie qui nous accueille : large chemin, le soleil est de plus en plus franc, on est bien.
Les passages nuageux donnent de belles couleurs aux collines, n'est-ce pas ? (image agrazndissable en cliquant dessus)
Voici donc la bergerie Zelhaïbara, avec l'enclos. Pas le temps de visiter, le chemin (et la descente) part juste à sa droite. Il est 14h30.
C'est maintenant un vrai sentier de montagne, à flanc de colline, et qui descend franchement.
J'arrive à la falaise rocheuse vue sur la photo précédente, pour le moment, tou va bien.
Eh oui, il faut descendre tout en bas ! On ne prend donc pas la trace verte qui semble se dessiner en face. Mon frère regarde un calvaire, souvenir d'un jeune homme mort en ces lieux quelques années auparavant. Très réjouissant...
La descente est plus franche, et surtout le chemin est de plus en plus empierré. Il faut faire très attention où l'on met les pieds, et heureusement qu'il n'a pas plu ! Car sous le pluie, avec les pierres glissantes, il faut vraiment redoubler d'attention. On avance maintenant très prudemment, ma mère étant guidé dans ses pas par mon frère pour plus de sécurité.
On contourne une colline, l'occasion de faire une pause bien méritée (un abri sommaire est aménagé, comme vous le constatez).
Quel point de vue !
Cela fait à peu près ¾ d'heure qu'on descend, et on est encore loin du compte ! On repart, et le sentier est vraiment de moins en moins agréable, puisque ce n'est que de la pierre.
Une chèvre est morte ici. Chute ? Agression d'un prédateur ?
En face de nous, on voit un bouc d'fendre son territoire sous els yeux de sa belle (ci-dessous). Ces animaux ont vraiment le pied montagnard !
On vient de là ! Difficile de voir la trace, mais on voit bien l'escarpement rocheux où se trouve l'abri. Une belle descente !
L'arrivée à la grotte du Saint qui sue nous indique qu'on a bientôt fini ! Après 105 minutes, c'est une bonne nouvelle. Pour la grotte, à part un petit autel, il n'y a pas grand-chose, dixit mon frère.
On controune une prpriété (toujours avec des "marches" de pierre, pour atteindre une route. Route qu'il faut suivre pendant 1 heure ! Certes c'est en sous-bois, mais on n'en voit pas la fin.
On ne voit guère plus le torrent du Bastan qui longe la route, sauf sur un pont. J'en profite donc.
Quelques minutes avant d'atteindre Bidarray, on quitte la route pour prendre un dernier sentier. On débouche ainsi dans la vallée et arrivons enfin à bon port à 18h, presque 10 heures après être parti d'Aïnhoa.
Le temps n'est vraiment pas au beau fixe, et nous aurons une bien mauvaise surprise en arrivant au gîte Aire Zabal, visible ci-dessous. Mais ceci est une autre histoire, contée dans le prochain article.
Tags : descente, Bidarray, Bastan, chèvres
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Commentaires
Pour la descente le long des falaises (lignes de vie, pierriers, etc ...), avant la descente, vous avez un contournement hors GR sur la carte. Avant la descente, il y a un panneau du GR qui indique : "attention falaises" : c'est un euphémisme ... J'ai fait la descente une fois dans le brouillard (il y a 30 ans et beaucoup plus chargé que la semaine dernière) donc on ne voit pas le danger mais il y avait un groupe bloqué sur un pierrier à cause d'une cheville tordue et il n'y avait pas le téléphone alors ! J'ai refait la descente la semaine dernière par beau temps... PS : merci aux auteurs du blog !!!!