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Distance approximative (km) 20,5 Altitude de départ (m) 67 Altitude d'arrivée (m) 123 Point culminant (m) 576 Dénivelé positif total (m) 735 Durée estimée 6 h 30 Durée réelle (pauses incluses) 8 h 30 Une deuxième journée de marche, aussi longue que la première, mais avec deux moitiés de parcours bien distinctes :
- montée vers la Rhune, franchissement de la voie ferrée, descente en forêt et traversée du village de Sare pour commencer
- deuxième partie à plat, avec beaucoup de route pour arriver à Aïnhoa.
Une journée très ensoleillée, donc au temps dégagé, et on sera bien content d'arriver à notre auberge finale. Les deux images ci-dessus sont visibles en plus grand, en cliquant dessus.
Départ à 8h30 avec en vue le premier objectif de la journée : La Rhune.
Oui, ça paraît plus loin qu'on ne le pense. Mais pour le moment, le sentier est large, il ne fait pas chaud, et on passe au milieu des fougères.
C'est le matin, on est encore plein d'entrain. La pente est légèrement plus forte, sans pour autant que ce soit une montée en zig-zag.
Après presque une heure de marche, la montée est déjà plus raide, la piste devient un sentier, et il n'y a pas d'ombre. On progresse un peu plus lentement, mais l'objectif est proche.
On se retournant, on voit très bien le chemin d'arrivée à Olhette de la veille (suivre les flèches) et Hendaye au fond (image agrandissable en cliquant dessus). Il faut profiter de la mer tant qu'on la voit encore, ensuite nous serons vraiment en pleines collines basques.
À voir ces nuages au-dessus de la Rhune, il n'y aurait pas un petit côté Mordor ? Mais on ne risque rien aujourd'hui, le temps est au beau fixe.
Enfin ça y est, le point culminant du jour est atteint après 1h30 de marche : le col des Trois Fontaines, juste en-dessous de la Rhune.
On retrouve alors nous amis pottokak, et prenons une première pause bien méritée.
Forcément, on attire les équidés avec nos barres de céréales et autres fruits secs. Mon frère referme donc vite les sacs, des fois qu'ils voudraient fouiller !
Une dernière vue sur la côte Atlantique, et il faudra bien repartir, un train nous attend ! (image agrandissable en cliquant)
Et oui, à 10 minutes à peine du col, le GR franchit, à l'emplacement d'une ancienne halte, la voie de chemin de fer qui permet de monter tranquillement au sommet de la Rhune. Une forte pente comme vous pouvez le voir (on peut aussi accéder, à pied, au sommet depuis le col des Trois Fontaines).
Je presse le pas, je presse le pas, mais la rame vient de passer. Déçu je suis, mais il y aura encore plusieurs allers-retours : il n'est que 10h30, et ma mère et mon frère peuvent ainsi tranquillement arriver et profiter du spectacle.
Une unique voie à crémaillère, qu'on a tout le loisir d'étudier. À signaler également qu'un panneau informatif du GR est placé sur cette petite plaine, mais il était troué de balles et tagué quand nous sommes passés, c'est vraiment dommage.
Voilà deux belles rames en bois, évidemment remplies de touristes.
Une dernière photo avant d'entamer la descente sur Sare. Il ne faut tout de même pas traîner !
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On franchit la voie ferrée, et on suit le balisage pour redescendre vers Sare. Une descente rapide au milieu des fougères, en contrebas de la voie ferrée.
On atteint alors cette bergerie (la ligne sombre au centre de la photo), pour trouver un peu de fraîcheur. On en aura un peu plus par lasuite, le sentier passant en sous-bois. Cette arrivée me fait beaucoup penser aux bergeries corses, que j'ai fait en 2006.
Retour ons-nous, et on peut encore voir les trains menant au sommet de la Rhune.
Le chemin est plus large, à l'ombre des arbres.
Il est midi, et on rejoint une route nous menanat au centre de Sare, en plein milieu de la randonnée du jour.
Zoom sur l'église, et on devine les gradins et le fronton du terrain de pelote basque. Derrière la haie bien taillée se trouve une piscine de plein air, et on entend les enfants s'ébattre avec bonheur. Alors que l'on sue sang et eau, ça fait un peu mal.
Encore et toujours ces maisons basques, on ne s'en lasse pas.
Le terrain de sport, côté fronton, puis côté montagne.
L'église de Sare, aux nombreuses fenêtres.
On achète un gâteau basque sur la place centrale, et on se pose à l'ombre pour déjeuner tranquillement. La dernière partie sera moins agréable (beaucoup de route, en plein après-midi).
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Après cette bonne pose à mi-chemin, nous repartons donc vers Aïnhoa, but de la balade aujourd'hui. Il est 13h30 et il commence à faire bien chaud.
Heureusement, le départ de Sare est très agréable, car nous empruntons la Voie médiévale, un chemin empierré, qui mène à un pont romain, coupe à travers route et permet de rester à l'ombre.
Quelques minutes plus tard, la Voie devient un escalier, ponctué d'oratoires et de nombreux bancs pour se reposer. On ne prendra pas cette dernière option, il y a encore du chemin tout de même !
Et toujours le charme des maisons et barrières basques, sur fond de collines verdoyantes...
Le fameux pont romain, dans un coin idéal pour pique-niquer.
A partir de ce point, le chemin sera beaucoup moins appréciable : certes, on longe la frontière franco-espagnole (voyez la borne ci-dessous), mais ce n'est que de la route pendant plus d'une heure. C'est également relativement plat, on n'a donc pas vraiment la sensation d'avancer, et c'est très pénible en plein après-midi estival.
Toutefois, l'arrivée à Aïnhoa, à partir du pont du Diable (plus de 2 heures après le départ de Sare), se fait en longeant la Nivelle, donc en sous-bois. Et arriver à la fraîche permet de terminer sur une note plus joyeuse.
Enfin, sur les coups de 17h, nous arrivons à Aïnhoa ! Nous trouvons rapidement le gîte qui nous hébergera (il n'y a qu'une rue principale !), mais aurons une mauvaise surprise : le gérant n'avait pas compris qu'ion souhaitait avoir le dîner et un pique-nique pour le lendemain. Obligés de nosu débrouiller nous ironts dîner, bien malgré nous, au gault & Millau du coin, et achèterons le lendemain nous sansdwichs à l'épicerie du village. Méfiez-vous donc si vous n'avez pas prévu de repas !
Par contre, la maison, avec ses poutres apparentes, son esclaier en bois et ses larges chambres, et très accueillante, comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessous.
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