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Et voilà, après 2 ans d'absence, me voici de retour dans le Pays basque pour poursuivre la traversée des Pyrénées. Une semaine de marche, avec pause au milieu, pour ce qui commencera à ressembler à de la moyenne montagne. Cette année, mon frère m'accompagnera, comme il y a deux ans.
L'arrivée à la gare de Saint-Jean (par le bus, des inondations récentes ayant coupé la voie de chemin de fer). Les pèlerins (bien plus que des randonneurs de GR) se dirigent vers le centre ville pour déposer leurs affaires dans leur hébergement, ce que je vais également faire.
Je sais, beaucoup de photos ressembleront à celles prises en 2012 (normal, le point d'arrivée étant le point de départ d'aujourd'hui). Mais au moins, il fait beau ! Et puis, j'ai 3 heures à perdre avant l'arrivée du frère.
Voici donc pour commencer quelques vues de la rue de la Citadelle, en plein quartier historique.
Les deux portes d'entrée à l'intérieur de la ville fortifiée : la porte de France ci-dessus, et la porte de Navarre ci-dessous.
Après être montée à la citadelle, je suis descendu par le chemin de ronde, jusqu'à l'église Notre-Dame, vue ici en contre-jour depuis un pont sur la Nive.
Le pont qui passe au pied de l'église, et certaines maisons ont vraiment les pieds dans l'eau !
La porte Saint-Jacques, endroit où se rejoignent le GR65 (chemin de Saint-Jacques pour la partie française) et le GR10. Je suis monté à droite pour avoir un beau point de vue sur la vallée.
Quelques panoramas depuis les remparts (agrandissables en cliquant dessus).
Je reviens maintenant vers le gîte.
Non, pas celui-ci, malgré sa belle enseigne, mais celui-là, avec sa façade typiquement basque.
On est accueilli par un petit mot et un bonbon, et des casiers sont à notre disposition pour y poser nos sacs.
Après l'arrivée de mon frère, on dîne. Comme il s'agit d'un gîte de pèlerins, on a d'abord un apéro où chacun se présente. Une quinzaine de personnes dormiront au gîte ce soir-là (des Espagnoles, des Hollandais, des Allemands, un Québécois, des Français), mais seules 2 prendront la direction de l'est, et non du sud. Partons alors nous couchons, dans une douce chaleur estivale, car demain, les choses sérieuses commencent.
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Distance approximative (km) 15 Altitude de départ (m) 159 Altitude d'arrivée (m) 620 Point culminant (m) 620 Dénivelé positif total (m) 821 Durée estimée 5 h 10 Durée réelle (pauses incluses) 4 h 45 Voici donc la première étape, une étape assez tranquille : 5 heures de marche, pas de gros dénivelé (même si la dernière partie est bien raide. Les profil et parcours sont agrandis en cloquant dessus.
Départ à 8 heures du matin, dans la brume (mieux visible sur l'image ci-dessous). Cet homme qui part à droite, retenez-le, on le retrouvera souvent sur le parcours.
A cette heure-ci, les pèlerins sont déjà partis, et pour les résidents de la ville, il est encore tôt.
On franchit donc la porte Saint-Jacques, et partons au sud-est par la route, vers Çaro.
Petite toile d'araignée, prise dans la rosée matinale.
Après 45 minutes de marche, les nuages se dévoilent, et le soleil pointe le bout de son nez. On arrive au village de Çaro, et on en profite pour reposer un peu nos épaules endolories (premier jour de marche, il faut que le corps s'habitue).
J'en profite pour photographier les bâtiments typiques du pays basque : église, fronton de pelote, maisons.
On retrouve alors notre homme, qui se prénomme Alain. Lui aussi suit le même parcours que nous, on le verra donc chaque jour (par contre, il a sa tente). On le suit, et cela nous occasionne un détour non prévu (de 10 minutes seulement) vers Aincille, dont on aperçoit l'église.
Une fois revenu sur nos pas, nous voyons bien où nous nous sommes trompés et reprenons le GR qui s'enfonce dans un petit bois.
A la sortie du bois, on commence véritablement à monter sur le plateau, en direction du col d'Hendiague (400 m de dénivelé positif).
A suivre...
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On grimpe au milieu des fougères, au milieu des troupeaux, et le ciel se dévoile de plus en plus. En tout cas, maintenant on suit scrupuleusement le balisage.
Arrivé au col d'Hendiague, on se pose, et cela permet de voir les moutons sur les pentes des collines, ou bien d'avoir une bien belle vue sur la plaine.
Ah oui, pour passer au milieu des pâturages, il faut franchir des échaliers, ces structures en bois (en fait, seul un est réellement à passer).
Qui est le plus surpris des deux : le randonneur ou l'animal ?
Quand les nuages se lèvent, on a de bien belles vues sur les collines basques (panorama agrandi en cliquant dessus). Il faut en profiter car à partir de demain, on dépassera les 1000 m.
11 heures du matin, on entame la grande descente (par une large piste) sur Estérençuby.
En arrivant au village, on contournera l'église pour monter sur le plateau de Phagalcette.
De la bruyère et des fougères, voilà ce qu'on trouve beaucoup le long du chemin aujourd'hui.
Petite pause sous le porche de l'église d'Estérençuby, avant la montée finale.
Et autant dire que la dernière heure pour arriver au gîte est physique : cela grimpe dur, et quasiment toujours sur de la route (peu passante, certes). En tout cas, il y a régulièrement des panneaux indiquant le gîte de Kaskoleta, lieu de villégiature du soir.
Et on arrive donc au gîte vers 12h30, idéal pour pique-niquer. Surtout qu'il y a une très belle terrasse. On soulage les épaules endolories, on dégustes nos wraps, tomate et autre œuf, et on profite des transats, au soleil.
Alain nous rejoint en plante sa tente, et on fait la connaissance d'une mère et sa fille, qui, comme nous, vont de gîte en gîte jusqu'à Lescun (une étape avant notre arrivée finale). On croise également 3 jeunes qui, pour leur première randonnée (pour l'une d'elle), ont décidé de faire l'intégralité du GR10, chapeau !
Pendant l'après-midi, on monte sur une petite colline et admirons la vue à 360° qui s'ouvre à nous.
L'après-midi se passe tranquillement, puis on dîne sur la terrasse : garbure en entrée, plat de viande en dessert, idéal pour remplir son ventre. J'ai tout de même un peu de mal à digérer et vais me coucher tôt, dans notre chambre individuelle. Demain sera une grosse étape, avec la traversée de la forêt d'Iraty.
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