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Arrivée en début d'après-midi, nous avons posé nos affaires, et essayé de nous occuper. mais comme vous avez pu le constater, le plafond était bien bas, et il faisait froid. On lit des BD, des Jaime Lire, des magazines, en attendant le repas du soir, et on s'interroge sur la conduite à tenir pour le lendemain : comme les nuages semblent être présent vers 2000 m, et qu'on montera à cette altitude, est-il prudent de faire l'étape à pied jusqu'à Lescun, sachant qu'on fera vraiment de la haute montagne (chemin sur pierre, passage de col, etc.) ? Réponse un peu plus bas.
En attendant, voici quelques photos des lieux.
Le refuge, et deux préfabriqués par accueillir les randonneurs. Eh oui, à Noël 2013, une violent tempête s'est abattue sur la station, et le toit du chalet s'est arraché, et l'étage a été fortement endommagé. Conséquence : plus de dortoir, et une saison d'hiver bien mal engagée. Le gérant a dû faire venir ces Algéco et réparer l'habitation; des frais bien malvenus, à 2 ans de la retraite. Comme nous sommes arrivés, le toit est certes réparé, mais il y a encore tout les travaux d'intérieur à faire, et nous dormirons donc dans ces préfabriqués. Seule une chambre reste accessible, occupée par une famille.
Un préfabriqué meublé de lits superposées, de table de chevet et de quelques posters.
Le lieu du refuge est magnifique... surtout par beau temps.
Vue sur la station dans la brume. ce jour-là, il y avait animation avec piste de luge d'été, mais une fois l'activité arrêtée, s'est bien calme. Normal, c'est une station de sports d'hiver !
Le lendemain matin, comme annoncé, il ne fait pas beau (il pleut un peu même), et nous ne partirons donc pas marcher. Nous profiterons du taxi de la famille hébergée dans le refuge pour aller ensemble à Lescun. En attendant le véhicule, qui arrivera en fin de matinée, on reste évidemment dans le gîte. Toutefois, vous pouvez remarquer que le plafond nuageux se lève (on en profitera pour marcher un peu) et qu'on aperçoit le pic d'Anie.
Super, on aperçoit d'autres sommets! ;)
Pour finir, j'ai bien mal dormi à l'extérieur, à l'instar de ce que j'avais vécu à Bastan (souvenez-vous). Surtout par appréhension de la fraîcheur de la nuit, même si le préfabriqué isole mieux qu'une tente. J'ai donc été dormir dans la salle de repos du refuge, où j'ai vraiment passé ma meilleure nuit dans mon périple 2014. Quitte à ce que cela ait déplu au gérant.
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Distance approximative (km) 14 Altitude de départ (m) 1650 Altitude d'arrivée (m) 910 Point culminant (m) 1922 Dénivelé positif total (m) 321 Durée estimée 7 h Durée réelle (pauses incluses) 0 h Ce 28 juillet aurait dû être une étape de haute montagne, passant par des cols à 2000 m d'altitude, à travers des paysages désolé, avant une longue descente sur Lescun.
Oui mais voilà, suite aux aménagements faits à la station de ski (notamment pose de remonte-pente), le tracé habituel du GR n'est pas accessible, et une déviation était mise en place. Des personnes venant dans l'autre sens nous ont averti que le balisage ouest-est, n'était pas toujours facile à suivre, surtout par temps de brouillard (notamment, on rate l'arrivée à la cabane, pour repartir vers l'est, et au départ de la station, à travers les hauts alpages jusqu'au col des Anies). Comme il ne faisait vraiment pas beau, mon frère et moi avons décidé de court-circuiter cette étape, comme rappelé dans l'article précédent.
Par contre, Alain, Marion et Marie-Claire ne s'étant pas posés à Sainte-Engrâce, ils ont pu faire l'étape un jour plus tôt, quand il faisait beau. Je remercie ici Marion, qui m'a permis de récupérer quelques photos de ce qu'on n'a pas fait.
Direction le pic d'Anie.
Aux alentours du col des Anies.
Le cirque de Lescun.
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Nous sommes partis en taxi, avec la famille, en fin de matinée jusqu'à Lescun.
Nous déjeunons ensemble de sandwichs dans un bar du village, après avoir déposé nos affaires au gîte d'étape.
En attendant l'ouverture du gîte, et comme l'après-midi le ciel est couvert mais pas menaçant, nous partons ensemble faire une petite marche aux abords du village. La famille s'arrêtera à un kiosque-point de vue, mon frère et moi ferons la boucle du belvédère, qui monte sur la colline en surplomb du village (2 heures de marche, 200 m de dénivelé).
Nous sommes sur le chemin, voici le village de Lescun.
Je me retourne, le sentier est d'abord plat, jusqu'à la petite montagne visible à l'arrière-plan.
Là, ça devient un vrai sentier de crête, qui grimpe vers un bois, au milieu de la bruyère.
Une digitale, peut-être pas. En tout cas, c'est une fleur à clochetons.
Une dernière grimpette dans la forêt...
Et on surplombe le crique de Lescun. Certes on ne voit pas vraiment les sommets, mais bien ce petit plateau de bocage.
Vers le sud, le plateau de Lhers, par où passe le GR pour notre dernière étape de cette année.
Lescun, et son église excentrée.
En redescendant dans le village, on se promène à travers ses rues étroites. On a vraiment quitté la pays basque, car il n'y a plus de maisons blanches avec poutres apparentes, plus de fronton, mais que des maisons (belles) en pierre.
L'église est précédée d'un parvis, auquel on accède en passant sous un porche.
Deux lavoirs du village.
Quelques maisons du village.
Et voici le gîte qui nous accueille, qui incite beaucoup au voyage par son décor intérieur.
Une photo de la salle commune, prise le lendemain en attendant que la pluie cesse.
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