-
Voici maintenant la longue montée vers la Hourquette d'Arre, d'abord sur un sentier tranquille, puis un bon raidillon final (parcours agrandi en cliquant dessus).
On prend donc, face au soleil et à la vallée de Soussouéou, le chemin passant sous les falaises d'Arcizette.
Deux vues de ces falaises (que vous pouvez agrandir).
La plaine du Soussouéou, donc on peut admirer à loisir les méandres.
En face de nous, la massif de la station d'Artouste nous présente ses différentes facettes, et on aperçoit même le petit train en mouvement. La veille, on était en face !
Mais il est maintenant temps (après une heure de marche sur le sentier), de grimper vers la Hourquette d'Arre (entre les deux pics de gauche).
On débouche sur cette vallée, pour remonter le torrent à gauche (panorama agrandi en cliquant dessus).
Il est près de midi, les petits raidillons font mal, il est temps de se poser. Et, à l'image de cette photo, nous avons croisé beaucoup d'iris bleus.
Le pic du Midi d'Ossau se découpe, une dernière fois, au dessus de la station d'Artouste.
Midi, l'heure de se poser à côté d'un petit lac bien translucide. C'est l'occasion rêvée de se rafraîchir.
Et nous avions bien sûr une très belle vue.
Mais il est temps de repartir, et on attaque la dernière montée en plein midi solaire. Et comme vous le voyez, c'est une montée franche.
Et la dernière étape se fait dans un paysage minéral. J'ai pris beaucoup de temps pour monter.
Petite photo du col, pour dire au revoir à Artouste.
Plus haute altitude atteinte dans les Pyrénées-Atlantiques.
Mais cela en valait la peine, avec cette très belle vue sur les Pyrénées centrales, et notamment, tout au fond, le pic du Midi de Bigorre. (Cliquez sur l'image pour avoir quelques indications)
J'ai prévu d'y passer (au du moins juste en dessous) lors de mes prochaines étapes.
Et voici le lac du Lavédan, en contrebas. Mais le GR 10 ne passe pas là, on repart vers le nord (ici c'est l'est).
votre commentaire -
Dernière partie de cette grande étape : la descente sur Gourette (–1100 mètres). (parcours agrandi en cliquant dessus)
On commence par traverser un petit plateau on se trouve une cabane servant d'abri. Cela permet de faire une pause dans cette grande étape, surtout en cas de mauvais temps.
Et puis, c'est sympa, elle est toute en pierre.
La descente est surtout intéressante, car elle passe à côté du lac d'Anglas (destination familiale depuis Gourette).
Une ancienne mine de fer était active à côté du lac, il n'en reste plus grand-chose aujourd'hui.
Après plus d'une heure de descente, on a gagné le droit de se poser, et de mouiller ses pieds, non ?
Une vue (agrandissable en cliquant sur l'image) du lac d'Anglas.
Mais l'après-midi avance, il faut bien repartir pour rejoindre le refuge.Et juste en-dessous du lac, on passe à côté de cette belle cascade.
Une belle vue sur la vallée (Gourette est au point du bois, le col de Tortes à droite, on y passera le lendemain).
J'aime quand ça ne descend pas trop vite, ça fait moins mal aux pieds.
Et voilà, sur les coups de 16h30, on voit enfin Gourette !
Une dernière traversée de gave,
Et on arrive !
Gourette est vraiment moche, et en plus, il faut traverser la station pour rejoindre le refuge ! Mais au moins, on prendra un pot en terrasse, avant de se reposer pour notre dernière nuit pyrénéenne cette année.
Ce fut notre plus belle étape, et heureusement qu'il a fait beau !(On avait quand même un plan B, ma mère aurait pu nous emmener en voiture jusqu'à Gourette).
votre commentaire -
Voici le refuge du Club alpin français (CAF) de Gourette.
Ci-dessous la salle commune, très agréable avec son bois et sa cheminée.
Nous avons enfin pu prendre une douche en refuge (pas de douche à Ayous, et celle de Pombie ne fonctionnait pas). Par contre, les chambres-dortoirs sont très étroites : à peine la place de mettre ses sacs debout ! Tant pis, on les cache sous le lit.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires