-
Par deepdelver le 31 Décembre 2014 à 12:00
Arrivée à Etsaut en début d'après-midi, cela nous laisse tout le loisir de faire le tour du village (79 habitants, dont le bourg est etiré le long de la nationale).
Comme pour Borce, il y a beaucoup de maisons en pierre.
L'ancienne nationale traversait le village, de même qu'une voie de chemin de fer désaffectée (l'ancienne gare a été transformée en musée du PNR des Pyrénées).
L'église et la mairie.
La Tour des Maures, non visitable (XIVe siècle).
La Maison de l'Ours, où se sont rencontrés Aliénor d'Aquitaine et le roi d'Espagne.
La place du village (au fond, Borce).
Derrière l'église, une petite rue mène au gîte d'étape, qui propose également des randonnées avec des ânes.
Une belle demeure moyenâgeuse bien restaurée (en haut les chambres et dortoirs, en bas le réfectoire).
Notre chambre, bien spacieuse.
Dernière vue sur Etsaut, avant de se coucher, et de prendre le train du retour. Nous ne dormirons pas forcément très bien, car :
- pas de volets
- le rideau, ou plutôt voilage, est bien éloigné de la fenêtre
- étant proche de l'église, la cloche sonnait toutes les heures.
A partir d'Etsaut commence vraiment la haute montagne pyrénéenne, mais c'est une autre histoire...
votre commentaire -
Par deepdelver le 30 Août 2017 à 12:00
Distance approximative (km) 14 Altitude de départ (m) 597 Altitude d'arrivée (m) 1982 Point culminant (m) 2185 Dénivelé positif total (m) 1588 Durée estimée 7 h Durée réelle (pauses incluses) 7 h 30 Dernière portion en Pyrénées-Atlantiques, toujours avec mon frère, à l'assaut des cols à plus de 2000 mètres d'altitude (les deux images ci-dessus sont à taille réelle en cliquant dessus. Et le pic du Midi d'Ossau servira de balise.
La première partie de l'étape du jour consiste en une montée progressive jusqu'à l'entrée dans la Parc National des Pyrénées (image agrandissable).
Départ d'Etsaut par temps couvert. Trois ans plus tard, la maison de l'Ours est restaurée, et bien belle. Mais l'hôtel n'est pas ouvert.
Direction Ayous donc, via le pont de Cebers (pas vraiment vu) et le chemin de la Mâture.
On commence par de la route (de campagne, donc non passante) pendant environ 45 minutes, mais ce n'est pas gênant. Surtout quand on aperçoit le fort du Portalet (si si, au bout de la flèche !).
Fin de la route, début du chemin !
Au changement de vallée, la première vue qui s'offre est le fort du Portalet et sa montée. Plus ou moins troglodytique, il défendait contre l'Espagne, et a surtout servit de prison à Blum, Daladier et consorts avant le procès de Riom.
Mais surtout, on voit le fameux chemin de la Mâture, construit dans la falaise, au-dessus des gorges d'Enfer (impressionnant, mais sans risque). Comme son nom l'indique, construit au XVIIIesiècle, il servait en descendre les troncs d'arbre depuis une forêt plus haut, pour rejoindre le gave et remonter jusqu'à Bayonne, pour servir de mâts aux bateaux. (Image agrandissable en cliquant dessus)
Je suis bien caché, non ? Et ça vous donne une idée de la hauteur sous voûte (pour info, on est ici à peu près à 900 m d'altitude).
Traces de mâture ou d'escalade ? Difficile à dire.
La vision retour du bout du chemin (image agrandissable). Vraiment impressionnant !
Alors que le fort se cache dans la végétation, je prends la photo ci-dessous, on se dirige en forêt, mais en plein dans les nuages. Vont-ils rester toute la journée, alors qu'on doit franchir un col à plus de 2100 m ?
Avant notre premier petit raidillon, petit détour (de 5 minutes) par le pont des Trungas, point de passage des trons de mâture. Comme vous pouvez le voir, c'est assez casse-gueule au-dessus du torrent !
Tiens, en parlant de torrent, en voici deux croisés en chemin.
1 commentaire -
Par deepdelver le 6 Septembre 2017 à 12:00
Deuxième partie de la montée, à découvert (au sens il n'y a plus d'arbres, car on est toujours dans les nuages). (image agrandie en cliquant dessus)
Et comme il y a quelques années dans la réserve du Néouvielle, on passe au-dessus des nuages pour déboucher en plein soleil et grand ciel bleu.
C'est tout de même plus agréable de laisser les nuages derrière soi.
Il est midi, on se pose au bord du torrent pour le déjeuner.
Des guêpes nous survolaient, sûrement à cause du sucre. Mais en fait, non, on les dérangeait car on a posé nos affaire sur leur nid, sur le rocher ! Heureusement, sans conséquence grave.
Remontée tranquille le long du torrent, en passant à côté de chardons bleus bien pétants.
Et après 6 heures de marche (pauses comprises), on arrive au col d'Ayous à 2185 mètres. Mais on n'est pas seul ! (image agrandie en cliquant dessus)
De l'autre côté, une vue imparable sur le pic du Midi d'Ossau. Mais la vache est plus intéressée par nous.
Voilà ce que l'on peut voir depuis le col (cliquez sur l'image pour avoir la taille réelle). Ça claque, non ?
On pose fièrement devant le pic (qui culmine à 2 884 mètres).
Descente vers le refuge en une petite demie heure, et une vue imparable (image agrandie en cliquant dessus).
Nous sommes ici à la limite du PNP (parc national des Pyrénées, symbolisé par un isard).
Arrivés au lac (image agrandie en cliquant dessus), en repart vers le refuge (en évitant soigneusement le cadavre d'une jument).
On mitraille, on mitraille, et on se pose en fin d'après-midi en léger surplomb du lac (images agrandies en cliquant dessus).
Quand je vous disais qu'on se reposait !
Une très belle étape, bien variée, sans difficulté particulière.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique