Découvrons ensemble le refuge d'Ayous, avec, comme souvent : un grand dortoir en haut, les salles communes au rez-de-chaussée, les sanitaires en bas (on dormira dans le dortoir d'hiver).

Évidemment, depuis le refuge (et sa terrasse), on a une vue imprenable sur le lac Gentau et le pic du Midi d'Ossau (image agrandie en cliquant dessus).

Rentrons maintenant dans le refuge. Comme l'indique ce panneau en bois, on est toujours dans le parc.

On commence d'abord par enlever ses chaussures.

Puis on place son sac dans un casier, ne prenant que les affaires pour la nuit.

Voici le réfectoire (en deux photos), bruyant à cause d'une mauvaise insonorisation lors de la rénovation. Et les Espagnols ne savent pas baisser le ton. En plus, on est très serré (le refuge était plein).

L'endroit où l'on a dormi.

Puis deux vues du lac : au crépuscule, et à l'aurore.

Cela n'annonce pas vraiment une belle journée !

Pour une fois, on quitte le GR 10, qui descend directement vers Gabas via le lac de Bious-Artigues, pour emprunter un autre GR, rester dans le parc et faire la tour du pic du Midi d'Ossau.

 Comme vous pouvez le voir sur cette vue aérienne, on passera à côté de quelques lacs. cela devrait être sympa.

Et puis, le dénivelé est moins fort que la veille, même s'il faut bien descendre dans la vallée.

Commençons justement par évoquer cette descente, dont voici le parcours :

Eh oui, aujourd'hui les nuages ne vont pas nous lâcher, et on conservera la cape de pluie. Heureusement, il n'y a pas eu de pluie continuelle.

Quelques lueurs sur le lac Gentau au moment de partir, et on monte dans les nuages pour rejoindre le lac Bersau, 100 mètres (en altitude) plus haut.

À côté de ces petits lacs se trouve la captation du refuge d'Ayous.

Nous voici arrivé rapidement au lac Bersau, dont on ne voit même pas le bout ! (images ci-dessus agrandies an cliquant dessus)

Je fais le fier, en profitant d'une légère accalmie.

On longe le lac Bersau, puis passons un petit col avant de descendre au lac Casterau (en recroisant des vaches, que la pluie indiffère).

De là, on a une belle vue, légèrement ensoleillée (et agrandie en cliquant sur l'image) de la vallée du Bious. Le pic du Midi d'Ossau est droit devant !

Le seule moment où on devinera le pic.

L'arrivée dans la plaine, à travers les gouttes, et le gave serpentant.

Faire ce détour permet de voir ces gorges, bien masqués par les sapins.

Oh, des plages de soleil fugaces !

On prend ensuite la piste avant de monter vers Pombie. Il faut compter environ 2 heures de marche pour rejoindre le carrefour.

Deuxième partie, une montée assez raide au lac de Peyreget, avant une fin d'étape plus tranquille.

Une montée en sous-bois sous la pluie, par des lacets, avant de déboucher pas loin de la cabane de Peyreget.

Arrivés au lac, comme il ne pleut pas, on se pose pour manger. De là, on voit deux cols (mieux visibles en cliquant sur l'image) : mon frère va couper par le col de Peyreget (et son pierrier), pour ma part, je prendrai le chemin habituel par le col de l'Iou.

Vue du lac en montant au col de l'Iou.

Quand je l'atteins, c'est à peine si je vois le lac. Par beau temps (rencontré par ma mère 3 jours plus tard), on voit ça :

Et de l'autre côté ? le col du Portalet au fond, et l'Espagne. Quand c'est couvert, on voit à peine la frontière.

Par beau temps, c'est déjà mieux :

Je prends ensuite un suite horizontal pour rejoindre le col de Soum de Pombie en 45 minutes.

Les indications au col. Pour une fois, pas de poteau.

Quand j'atteins le refuge, au milieu d'un troupeau de brebis, le soleil perce, mais on ne voit pas le pic du Midi d'Ossau.

Alors que par beau temps, depuis le col du Soum de Pombie, le pic est majestueux (le refuge de Pombie est au bout de la flèche).

Le soir, on a la chance de voir des isards sur la colline en face du refuge. Vous ne me croyez pas ? Cliquez sur l'image !

Au moins, on est arrivé rapidement au refuge (vers 14h), ce qui laisse le temps aux affaires de sécher. Par contre, il y a beaucoup de vent, donc on reste à l'abri à l'intérieur.