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Par deepdelver le 15 Mai 2013 à 12:00
Après cette bonne pose à mi-chemin, nous repartons donc vers Aïnhoa, but de la balade aujourd'hui. Il est 13h30 et il commence à faire bien chaud.
Heureusement, le départ de Sare est très agréable, car nous empruntons la Voie médiévale, un chemin empierré, qui mène à un pont romain, coupe à travers route et permet de rester à l'ombre.
Quelques minutes plus tard, la Voie devient un escalier, ponctué d'oratoires et de nombreux bancs pour se reposer. On ne prendra pas cette dernière option, il y a encore du chemin tout de même !
Et toujours le charme des maisons et barrières basques, sur fond de collines verdoyantes...
Le fameux pont romain, dans un coin idéal pour pique-niquer.
A partir de ce point, le chemin sera beaucoup moins appréciable : certes, on longe la frontière franco-espagnole (voyez la borne ci-dessous), mais ce n'est que de la route pendant plus d'une heure. C'est également relativement plat, on n'a donc pas vraiment la sensation d'avancer, et c'est très pénible en plein après-midi estival.
Toutefois, l'arrivée à Aïnhoa, à partir du pont du Diable (plus de 2 heures après le départ de Sare), se fait en longeant la Nivelle, donc en sous-bois. Et arriver à la fraîche permet de terminer sur une note plus joyeuse.
Enfin, sur les coups de 17h, nous arrivons à Aïnhoa ! Nous trouvons rapidement le gîte qui nous hébergera (il n'y a qu'une rue principale !), mais aurons une mauvaise surprise : le gérant n'avait pas compris qu'ion souhaitait avoir le dîner et un pique-nique pour le lendemain. Obligés de nosu débrouiller nous ironts dîner, bien malgré nous, au gault & Millau du coin, et achèterons le lendemain nous sansdwichs à l'épicerie du village. Méfiez-vous donc si vous n'avez pas prévu de repas !
Par contre, la maison, avec ses poutres apparentes, son esclaier en bois et ses larges chambres, et très accueillante, comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessous.
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Par deepdelver le 22 Mai 2013 à 12:00
Quelques photos du village d'Aïnhoa, classé "plus beau village de France".
Le famaux piment en train de sécher.
Le lavoir.
L'église et le cimetière basque.
Pour connaître la signification de ces stèles, cliquez ici.
Et pour terminer, les plats servis dans notre très bon restaurant.
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Par deepdelver le 29 Mai 2013 à 12:00
Distance approximative (km) 19,5 Altitude de départ (m) 123 Altitude d'arrivée (m) 150 Point culminant (m) 716 Dénivelé positif total (m) 689 Durée estimée 6 h 45 Durée réelle (pauses incluses) 9 h 30 Troisième jour de marche, la plus difficile avec la descente sur Bidarray (à partir de la deuxième flèche ci-dessus, une vision satellite agrandissable).
Presque 7 heures de marche, nous rajouterons 1h30 de plus. Certes, un peu parce que ma mère a presque 60 ans, donc un rythme prudent, mais aussi parce que la descente en flanc de falaise n'est pas évidente, et l'arrivée à Bidarray, sur de la route, c'est très fatigant, mais j'y reviendrai plus tard.
Le profil de l'étape est aussi agrandissable.
On commence tout de suite par un chemin de croix menant à la chapelle de l'Aubépine, chemin qui est une large piste. Puis c'est un sentier de crête jusquà la frontière et le col des Veaux. L'image est agrandissable.
Le jour se lève sur Aïnhoa, et il fait plutôt gris. Raison de plus pour partir tôt, surtout qu'il faut acheter le pique-nique à l'épicerie. Départ donc à 8h30.
Le chemin s'élève doucement, on passe à côté des croix blanches symbolisant les différentes étapes de la Passion. Comme vous pouvez le constater, le plafond est bas.
Une statue de la Vierge, en contrebas de la prairie accueillant la chapelle.
La chapelle de l'Aubépine, atteinte vers 9h15.
On voit mieux la vallée d'Aïnhoa, et vous pouvez en profiter davantage en cliquant sur le panorama ci-dessous, prend depuis l'extrémité de la chapelle.
Mon frère et ma mère m'attendent, cette première pause est donc maintenant terminée. Il est temps de passer derrière le calvaire pour prendre le chemin de crête.
Un calvaire avec Jésus et les deux voleurs, tordus de douleur. Les stèles basques n'ont ici qu'une fonction décorative.
Nous voici sur le sentier, toujours au milieu des fougères, et nous allons avoir notre première pluie du périple (ça ne durera que quelques minutes, juste le temps d'enfiler les capes).
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