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Par deepdelver le 17 Septembre 2014 à 12:00
On grimpe au milieu des fougères, au milieu des troupeaux, et le ciel se dévoile de plus en plus. En tout cas, maintenant on suit scrupuleusement le balisage.
Arrivé au col d'Hendiague, on se pose, et cela permet de voir les moutons sur les pentes des collines, ou bien d'avoir une bien belle vue sur la plaine.
Ah oui, pour passer au milieu des pâturages, il faut franchir des échaliers, ces structures en bois (en fait, seul un est réellement à passer).
Qui est le plus surpris des deux : le randonneur ou l'animal ?
Quand les nuages se lèvent, on a de bien belles vues sur les collines basques (panorama agrandi en cliquant dessus). Il faut en profiter car à partir de demain, on dépassera les 1000 m.
11 heures du matin, on entame la grande descente (par une large piste) sur Estérençuby.
En arrivant au village, on contournera l'église pour monter sur le plateau de Phagalcette.
De la bruyère et des fougères, voilà ce qu'on trouve beaucoup le long du chemin aujourd'hui.
Petite pause sous le porche de l'église d'Estérençuby, avant la montée finale.
Et autant dire que la dernière heure pour arriver au gîte est physique : cela grimpe dur, et quasiment toujours sur de la route (peu passante, certes). En tout cas, il y a régulièrement des panneaux indiquant le gîte de Kaskoleta, lieu de villégiature du soir.
Et on arrive donc au gîte vers 12h30, idéal pour pique-niquer. Surtout qu'il y a une très belle terrasse. On soulage les épaules endolories, on dégustes nos wraps, tomate et autre œuf, et on profite des transats, au soleil.
Alain nous rejoint en plante sa tente, et on fait la connaissance d'une mère et sa fille, qui, comme nous, vont de gîte en gîte jusqu'à Lescun (une étape avant notre arrivée finale). On croise également 3 jeunes qui, pour leur première randonnée (pour l'une d'elle), ont décidé de faire l'intégralité du GR10, chapeau !
Pendant l'après-midi, on monte sur une petite colline et admirons la vue à 360° qui s'ouvre à nous.
L'après-midi se passe tranquillement, puis on dîne sur la terrasse : garbure en entrée, plat de viande en dessert, idéal pour remplir son ventre. J'ai tout de même un peu de mal à digérer et vais me coucher tôt, dans notre chambre individuelle. Demain sera une grosse étape, avec la traversée de la forêt d'Iraty.
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Par deepdelver le 24 Septembre 2014 à 12:00
Distance approximative (km) 18 Altitude de départ (m) 620 Altitude d'arrivée (m) 1327 Point culminant (m) 1430 Dénivelé positif total (m) 1173 Durée estimée 8 h Durée réelle (pauses incluses) 8 h 30 Une très belle journée nous attend, mais une étape longue et difficile (800 mètres de dénivelé pour atteindre le sommet d'Occabé).
Une montée jusqu'au col d'Ithurramburu, puis une descente sur une piste.
La montée directe sur Occabé, avec un peu de répit au col d'Irau.
Le profil de cette étape (en sachant qu'il y a une descente après Ithurramburu.
Quelques précisions concernant le gîte de Phagalcette : le petite-déjeuner que nous avons pris correspondait à des produits premiers prix (boire du jus d'orange concentré, bof). Et puis, les gérants ont encaissés mon chèque d'arrhes, qui n'aurait pas dû l'être (heureusement, cette erreur a rapidement été corrigée). Donc, surveillez bien vos arrières si vous y allez ! Mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : on y dort bien (chambres presque individuelles) le repas du soir, en terrasse, était bon, et quelle vue !
Comme la veille, on part dès 8 h dans les nuages, mais le plafond de lève très rapidement, ce qui occasionne c'est belles photos au soleil levant.
Aujourd'hui, et pour les deux étapes suivantes, nous marcherons avec Marion et Marie-Christine. Les voici portraitées à Ithurramburu, premier col de la journée, après une petite demi-heure de marche. Une bonne grimpette de 200 mètres de dénivelé, cela met bien en jambe.
Nous empruntons alors cette piste jusqu'au fond de la vallée. Après avoir passé une bergerie, juste après un virage, ne surtout pas manquer l'escalier à droite qui fait monter sur une pente, très raide et toute droite, direction le col d'Irau. Alain a raté cette bifurcation, ce qui lui a fait perdre 1 heure.
Il n'y a pas d'ombre pour grimper, mais il fait bon en ce début de matinée.
Toutefois, je suis bien content de rejoindre la route au col d'Irau, pour manger un morceau. Il est 9h45, et le plus dur reste encore à venir.
Les deux frères posent. D'après vous, qui est l'aîné ?
Un petit quarte d'heure à marcher sur la route du col avant d'attaquer la montée sur Occabé. J'en profite pour prendre une photo de cette ferme.
Un troupeau de moutons, qui bêlent bien fort. Serait-ce la présence de ces moutons noirs qui les dérangent ?
A noter que maintenant, il y a beaucoup d'indications de fermes fromagères pour les automobilistes-touristes. Bah oui, le fameux fromage d'Iraty !
La montée sur Occabé. Montagne dépouillé, avec quelques rochers par-ci par-là, on devine plus qu'on ne voit le chemin à suivre. Heureusement des poteaux jalonnent le parcours. Par contre, cette montée de 400 mètres directement dans la pente, m'a bien fait suer. Normal, je n'ai pas encore le rythme du randonneur.
Lors d'un replat, on se pose pour reprendre son souffle. Mon frère en profite pour faire le 180° visible ci-dessous (en cliquant, vous agrandirez les images).
Pas d'ordre, des rochers pas toujours au bord du chemin, il faut trouver un moyen pour baliser le parcours !
Occabé est célèbre pour ses cromlechs, des cercles de pierres préhistoriques. Quelle est leur signification ? Bien difficile de le dire. Il y a tout de même 5-6 cercles comme ceux-ci en contrebas du sommet.
Nous avons atteint le point culminant de la journée, il est 11h du matin. Nous allons maintenant trouver de la fraîcheur dans la forêt.
A suivre...
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Par deepdelver le 1 Octobre 2014 à 12:00
Maintenant, le parcours va être un peu plus reposant, avec des descentes à l'ombre jusqu'au col Bagargiak.
On passe au milieu des myrtilliers, des fougères, et on es déjà les prémisses de la forêt d'Iraty.
Petite descente sèche et nous voilà au milieu de la forêt, et l'on croise plus de monde qui monte depuis le chalet Pédro jusqu'à Occabé.
La descente sur le chalet (un refuge avec sauna et spa...) se fait par de larges traversées et autres virages serrés. On remonte ensuite la route pour arriver à un lac de retenue.
On se pose auprès de celui-ci pour manger bien tranquillement vers 12h15. Quelques vaches passeront à côté de nous, dérangées peut-être par notre présence, et l'une d'elles était sur le point de charger d'autres personnes sur la berge.
On profite vraiment du beau temps, et prenons même le dessert dans un café.
Mais il faut repartir, car il est déjà 14h30. Une petite montée au-dessus du lac, et on s'enfonce à nouveau dans la forêt. C'est là qu'on retrouve Alain, qui était parti 1 heure plus tôt que nous le matin, et qui est bien fatigué (souvenez-vous de son erreur de parcours).
Il nous accompagnera alors jusqu'au col Bagargiak et son ensemble d'hébergement.
On retraverse la route menant au col, en passant à côté d'un petit lac, puis une nouvelle grimpette dans la forêt.
Quand on en sort, on commence à être bien épuisé, et les nuages descendent. Je prends en photo ce poulain basque et on atteint les premiers chalets d'Iraty vers 16h30.
A l'accueil de l'ensemble hôtelier,les gérants nous confie la clé de notre chambre au refuge de randonneurs (cf. photo ci-dessous), et un jeton pour la douche.
Vous constatez qu'on est vraiment dans les nuages, donc pour la vue du col on repassera (sachez que, depuis l'accueil, il faut encore marcher 10 minutes pour atteindre le refuge).
Marion et Marie-Christine ont acheté des jetons de lavage, on en profite donc pour laver quelques vêtements.
Le lieu est en gestion libre pour les randonneurs, on achète alors à l'épicerie notre pique-nique et notre petit-déjeuner du lendemain.
Pour ce dernier, on aurait pu s'en passer, car le restaurant proposait le ptidej. Tant pis pour nous. On aura déjà bien profité du lieu pour déguster cette assiette du randonneur (jambon de pays, poulet basquaise, garbure, frites maison, fromage de brebis), pris dans un superbe cadre.
Retour dans notre chambrée, au chaud, pour dormi, avant une nouvelle grande étape.
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