• Distance approximative (km) 24
    Altitude de départ (m) 548
    Altitude d'arrivée (m) 938
    Point culminant (m) 938
    Dénivelé positif total (m) 930
    Durée estimée 7 h 30
    Durée réelle (pauses incluses) 8 h 30

    L'étape la plus pénible, non par sa durée, mais par son profil (ci-dessous). En tout cas, ne pas se référerà la carte IGN, il y a beaucoup moins de route qu'indiqué.

     

    Profil

    4 heures de match jusqu'au Perthus, puis une longue montée jusqu'au col (profil agrandi en cliquant dessus).

     

    Parcours

    Un tracé qui suit plus ou moins la frontière (image agrandie en cliquant dessus).

     

    Parcours jusqu'au Perthus

    Une première étape de montée jusqu'à la frontière, puis on suit une piste relativement plate, avant la des cente, depuis le col de Priorat, jusqu'au Perthus (image agrandie en cliquant dessus).

    Suite à des travaux sur le GR au-dessus de Las Illas, le tracé était légèrement modifié : 3 km sur route, avant de rejoindre une piste qui monte franchement pour rejoindre le Mas Nou.

    Mas Nou

    Sur les coups de 9h30, le paysage ensoleillé est superbe (je marche depuis 90 minutes).

     

    Col de Porteille

    Premier col atteint, au niveau de la frontière : le col de Porteille.

     

    Piste

    C'est maintenant plus d'une heure de marche sur ce type de piste, dégagée, qui me fait beaucoup penser à la côte bretonne, la mer en moins. A la longue, c'est lassant.

     

    Col de Priorat

    Le col de Priorat (borne frontière 565), où on quitte la piste par en sentier en forêt clairsemée, pour arriver plein est sur le Perthus (j'ai croisé une famille de sangliers, avec marcassins, au passage).

     

     

    Fort de Bellegarde

    Après 3 heures de marche, la fin de la première étape apparaît : le fort de Bellegarde sur sa colline, et le village frontière du Perthus. Ce qui je ne sais pas encore, c'est qu'il faut descendre au pied de cette colline, pour ensuite emprunter la piste qui monte, avant de descendre sur le Perthus.

     

    Fort de Bellegarde, le Perthus

    Le fort de Bellegarde à droite, le Perthus à gauche.

     

    Ruines de Panissars

    Le moment le plus intéressant de l'étape, le passage à côté des ruines romaines (sur lesquelles se trouvent également les restes d'un presbytère médiéval) du Panissars. Agrandissable en cliquant sur l'image.

     

    Ruines de Panissars

    Les différents pans de murs (un panneau décrypte les différents lieux), une voie romaine passant au milieu.

    Ruines de Panissars

     

    Je repars, car je compte pique-niquer au Perthus, de l'autre côté de la colline, donc je repars.

    Redoute de Panissars

    Je passe à côté de cette redoute (et d'un cimetière militaire du 17e siècle).

     

    Fleurs

     

    Panissars

    Je suis sur la piste avec au loin (flèches), les ruines de Panissars à droite, et la tour à gauche.

     

    Je suis bien fatigué, les pieds commencent à souffrir, et le montée n'était pas prévue.

    Canigou

    Heureusement, j'ai la joie de découvrir le massif du Canigou.

     

    J'atteins le Perthus après un peu moins de 4 heures de trajet, où je me pose trois quarts d'heure pour pique-niquer. Et, bien que le ciel soit couvert, je n'aurai plus de vague pluvieuse, ouf !

    Mais il faut que je me prépare pour la deuxième partie : la monté au col de l'Ouillat. En effet, il n'y a pas d'hébergement au Perthus. ou plutôt il y en aura un (hôtel-restaurant-chambres d'hôte), mais en restauration lors de mon passage.


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  • Parcours de la deuxième partie

    Deuxième partie, avec une longue montée jusqu'au col de l'Ouillat. Pour être plus exact, il y a 250 mètre à gravir dès le départ du Perthus jusqu'au col de la Comtesse. Ensuite, un sentier, puis une piste en légère montée jusqu'à Saint-Martin d'Albère (on passe à côté du hameau). Enfin, 300 mètre à monter jusqu'au col. Plus ou moins une heure pour chaque portion (vue agrandie en cliquant sur l'image).

     

    Au Perthus

    Le kilomètre et demi jusqu'au col, c'est une sacrée montée !

     

    Fort de Bellegarde

    On passe rapidement en Espagne pour prendre une piste. On monte ainsi au-dessus de l'autoroute, avec une belle vue sur le fort de Bellegarde.

     

    Le Perthus

    Dernière vue sur le Perthus et le fort de Bellegarde (panorama en taille réelle en cliquant sur l'image).

     

    Petit col espagnol

    Une belle montée, jusqu'à rejoindre ce petit col. D'ailleurs, je me suis rendu compte que j'avais quitté le GR, manquant une bifurcation. Mais la fatigue, la pente forte, cela se comprend. Mais je vous rassure, si vous manquez aussi cette séparation, continuez sur la piste, vous retrouverez le GR à cet endroit.

     

    Sous le col de la Comtesse

    On emprunte alors un sentier, qui monte en forêt tout droit jusqu'au col de la Comtesse, atteint à cette borne frontière.

     

    Col de la Comtesse

    Retour en France donc, pour 90 minutes de marche tranquille.

     

    Ruisseau

    Après avoir suivi une longue piste forestière, et encaissé quelques gouttes de pluie, j'atteins enfin ce ruisseau, qui m'indique que la dernière partie de l'étape approche. Encore 300 mètres à grimper donc, pas la plus évidente en ce milieu d'après-midi.

     

    Dernière montée

    La montée, à flanc de colline, se fait au milieu des genêts. Sentier bien étroit parfois, mais il y a un très bon balisage.

     

    En approche

    Cette pancarte indique la fin de la montée, on tourne à gauche par marcher un petit quart d'heure jusqu'au refuge.

     

    En haut de la montée

    Vu sur le sentier que je viens de prendre, et la vallée voilée.

    J'arrive au refuge un peu avant 17h, et je prends une douche méritée. Et le soir, il pleut !


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  • Au col de l'Ouillat donc se situe le chalet de l'Albère.

    Chalet de l'Albère

    C'est un restaurant panoramique qui sert également de refuge aux randonneurs. C'est le dernier refuge gardé avant d'atteindre la Méditerranée.

     

    Salle du restaurant

    Un refuge tout en bois, et une salle de restaurant très accueillante. En plus, le personnel permet qu'on utilise la tireuse pour remplir les gourdes. (Image agrandie en cliquant dessus)

     

    Vue depuis la terrasse

    On n'a pas pu en profiter le soir, à cause du mauvais temps. Par contre, le matin au réveil, la vue sur les Pyrénées est magnifique. Le Canigou est caché par les arbres, mais en se décalant, en cas de ciel bien dégagé, on le voit. (Panorama agrandi en cliquant sur l'image)

     

    Fort de Bellegarde

    Zoom sur le fort de Bellegarde, à presque 10 km de là.

     

    Refuge

    Le refuge des randonneurs.

     

    Séchage

    D'autres randonneurs ont, comme moi, profité du palier couvert pour faire sécher ses affaires.

     

    La chambre

    4 randonneurs ce soir-là, chacun sa chambre, c'est donc très tranquille. Comme mes autres randonneurs croisés, mes camarades font la traversée des Pyrénées d'est en ouest, en empruntant souvent le HRP. Moi, je reste fidèle au GR (quoique).


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