-
26/07/2022 : Bastan – Vielle-Aure (2/2)
À partir du moment où j'entre dans les nuages, je vais bien souffrir, pendant 4 heures. Pourquoi ? Non pas à cause de l'humidité ambiante (encore que), mais surtout à cause des mes grosses ampoules au pied gauche. Mais pour le moment, cela est encore supportable, car le sentier ressemble plus à un faux-plat descendant. Il faut par contre bien faire attention à bien suivre la piste, et ne pas prendre une trace vachère.
Une dernière vue sur le col de Portet avant de marcher pendant plus de deux heures au frais.
En tout cas, cette couverture nuageuse (grosso mode entre 1600 et 2100 mètres) ne dérange pas les troupeaux que je croise.
Bifurquons à droite, pour quitter le plateau en descendre à flanc de coteau.
On longe une barrière au milieu des genêts. Et mon rythme est déjà moins soutenu, car mon genou gauche commence à picoter. Avec le poids du sac (trop chargé), ça devient pénible.
Un rocher bienvenu pour faire une pause (et enlever des petits cailloux dans la chaussure).
Et voilà, je suis sorti sous les nuages, et voit la vallée d'Aure (Saint-Lary-Soulan est à droite). Il ne me reste plus qu'à descendre sur Vielle-Aure. Et ce relatif replat fait du bien à mon genou.
Et pour finir, c'est une descente en forêt qui m'attend.
Par contre, c'est un descente très sèche, avec des successions de virages "épingle à cheveu" que je découvre. plus d'une heure de descente, presque 600 mètres de dénivelé : mon genou a fortement trinqué.
Ça n'a pas l'air sur ces photos, mais la descente très raide me fait faire de tout petit pas.
Je vais traverser cette route, et j'ai donc alors une belle vue sur la vallée d'Aure. (image cliquable)
Et pour finir, un escalier bien casse-pattes pour accéder à des mines.
Le chemin redevient plat en entrant dans Vielle-Aure, mais j'ai pris la décision de m'arrêter là, souffrant trop de mon impréparation. Tant pis, je finirai les Pyrénées Centrales se termineront plus tard.
Tags : Vielle-Aure, col, Portet, Aure, Saint-Lary-Soulan
-
Commentaires