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Mérens – Collioure
Descriptif du topo-guide :
Entre les hauts sommets du Carlit à près de 3000 mètres d'altitude, la chaîne frontière et le massif mythique du Canigou, entre la mer et les contreforts du Fenouillèdes et des Corbières, les Pyrénées-Orientales méritent à juste titre de figurer parmi les plus beaux stades de randonnée.
Pays chargé d'histoire et de culture, où se côtoient tous les reliefs, tous les climats, tous les étages de végétation, il offrira à ceux qui sauront cheminer sur ses sentiers la richesse de son patrimoine naturel et la splendeur de ses paysages et de ses couleurs. Cette dernière tranche du GR®10, mènera le marcheur de Mérens à Banyuls en une douzaine de jours.Fait en 2016 :
Arles-sur-Tech → Collioure (et non Banyuls-sur-Mer !) (4 jours de marche)
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Par deepdelver le 15 Juin 2016 à 12:00
De retour sur le GR, pour une fois fin mai-début juin, certaines obligations ne me permettent pas de venir pendant l'été. Comme c'est le début de la saison, autant ne pas prendre de risque sur les hauteurs, et je fais donc la toute dernière portion décrite dans les topo-guides : la traversée de la chaîne des Albères jusqu'à la Méditerranée.
Je détaille un peu plus mes différents lieux d'hébergement, l'occasion donc d'articles propres.
Il y a certes un camping dans la périphérie d'Arles-sur-Tech, mais n'ayant pas de tente, il me faut un logement "en dur". Et le seul lieu possible est un hôtel qui, devant le passage fréquent des randonneurs, a décidé de transformer une de ses chambres en dortoir, et d'offrir des tarifs pour les randonneurs. L'avantage ? Avoir des service d'un hôtel (on est servi comme dans un restaurant, donc individuellement), pour le prix d'un refuge, avec quelques services supplémentaires payants (comme l'utilisation possible d'un lave-linge, ce qui peut être fort utile).
Une vue extérieure de l'hôtel.
Un dortoir de six lits, avec salle de bains privative, c'est le grand luxe ! Lors de mon séjour, j'ai partagé la chambre avec un randonneur blessé (la laverie l'a bien dépanné) et un motard trempé.
La vue depuis la chambre, sur la vallée du Vallespir. Je n'ai pas forcément eu beau temps pendant ces premiers jours, sauf quand je marchais !
Une grande terrasse ombragée, sous une glycine centenaire.
La salle du bar, lieu des différents repas (pas encore beaucoup de clients en cette fin mai, et la météo n'était pas clémente).
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Par deepdelver le 22 Juin 2016 à 12:00
Distance approximative (km) 7 Altitude de départ (m) 290 Altitude d'arrivée (m) 661 Point culminant (m) 902 Dénivelé positif total (m) 610 Durée estimée 3 h 30 Durée réelle (pauses incluses) 3 h Une première étape tranquille, courte, avec une grande montée, puis une longue descente. Une bonne mise en jambes, en somme (image agrandie en cliquant dessus).
Direction le sud-est (il faut bien se rapprocher de la frontière).
Une bonne montée jusqu'au col de Paracolls, puis une descente jusqu'au moulin de la Palette.
Ces trois images sont agrandies en cliquant dessus.
Départ à 9h, et je suis sûr de ne pas me tromper de chemin !
Je traverse le fleuve Tech, qui parait ici plus calme (sur mes deux jours passées à Arles-sur-Tech, j'ai fait une marche de remise en route, consultable ici).
Je me retourne sur le pont, pour voir émerger les deux clochers d'Arles-sur-Tech : à gauche l'abbaye bénédictine, à droite l'église Saint-Sauveur). L'image est agrandie en cliquant dessus.
On monte tout doucement dans les prairies encore humides. Derrière ces petites montagnes se cache le massif du Canigou.
On longe une route, avant de passer cette barrière pour une montée assez franche, dans la forêt, jusqu'au col de Paracolls.
Pas moyen de se tromper ! A noter que la flèche verte indique une autre type de sentier : tous les 200 mètres de dénivelé, une borne indique l'altitude. Au moins, cela permet de bien se situer !
La ville d'Arles-sur-Tech, et le massif du Canigou sous les nuages.
Dernière vue sur le centre historique d'Arles-sur-Tech.
S'il a plu la journée précédente, heureusement les rochers ne sont pas trop glissants. Et c'est très agréable cette montée en forêt.
Après moins de deux heures de marche (3/4 heures d'avance sur l'horaire), j'atteins le col ! Je peux bien me poser quelques minutes.
Le sentier pour le passage du col.
On va maintenant changer de vallée (et de commune), Le refuge est au fond. Et le ciel commence à blanchir (panorama agrandi en cliquant sur l'image).
Après environ 30 minutes, on rejoint les ruines de Paracolls.
Avec tous ces genêts, on sent l'influence maritime, donc méditerranéenne !
Même type de sentier qu'à la montée, même si les essences d'arbre ont changé.
Juste avant de rejoindre le refuge, il faut franchir le ruisseau Ribera sur ce pont plus ou moins précaire. Et la corde de retenue est un peu lâche. Mais je vous rassure, ce n'est pas dangereux.
Je pars à gauche, à droite, ce sera pour demain !
Et voici le moulin de la Palette (la maison des propriétaires à droite, le refuge à gauche), atteint sur les coups de midi. Je vais donc déjeuner au sec. Et heureusement : vous voyez ces nuages noirs ? L'orage et le pluie tomberont 30 minutes après mon arrivée.
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Par deepdelver le 29 Juin 2016 à 12:00
Présentons maintenant le gîter, ou plutôt l'écogîte. En effet, ici on mange bio, avec le moins de viande possible, et beaucoup de produits locaux. Ça change des refuges habituels, et ce n'est pas plus mal.
L'ancien moulin, au bord du Ribera, semble bien accueillant (taille réelle en cliquant sur l'image).
(Plusieurs transats, tables et autres bar en libres-service rendent le lieu très agréable. par contre, je n'en ai pas profité, il a plu tout l'après-midi (taille réelle en cliquant sur l'image).
Entrons maintenant.
Un lieu très coloré, où chaque chambre et décoré de reproduction d'artistes célèbres. Ici, l'accès à l'étage (dortoir et deux chambres), ainsi qu'un coin détente, où j'ai passé l'après-midi à lire un Marc Levy.
Entre l'armoire et l'horloge, voici l'accès aux deux chambres du bas. Comme il n'y avait, ce jour-là, que 3 personnes à dormir, les deux chambre sont été occupées, pour le prix randonneur. On était bien !
Ma chambre.
Voici le coin réfectoire-cuisine. La cheminée a été allumée en après-midi, pour réchauffer les vêtements et les corps. Très agréable.
Le coin cuisine, bien équipé.
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