C'est donc parti pour le dernier tiers de l'étape, avec une bonne montée raide de 200 mètres, avant de rejoindre un long sentier horizontal. On commence à être bien fatigué, surtout qu'on voit toujours notre but, sous différents angles, mais sans jamais l'atteindre ! Comme le montre la photo ci-dessous.

Le château Sainte-Marie nous nargue ! Et il semble qu'il y a eu une campagne de restauration du château depuis 2011.

Après 1 heure de marche, nous retrouvons enfin le GR 10 provenant de Gavarnie. Maintenant, on redescend vraiment sur Luz-Saint-Sauveur, mais il y a 500 mètres de dénivelé négatif !

La première partie s'effectue sur route, donc bien peu agréable (les pas résonnent dans les jambes). Mais en surplomb de Saint-Sauveur, on emprunte un sentier d'interprétation, qui passe à côté des très belles cascades du Mensongé. Cela valait le détour !

On a dépassé Luz-Saint-Sauveur, il faut y retourner !

Vers 17h15, on arrive à Saint-Sauveur : on longe alors la départementale pour franchir le pont Napoléon.

80 mètres en contrebas passe le gave de Gavarnie.

Le belle ouvrage du pont, lieu de saut à l'élastique, via ferrata et autre chemin d'escalade. Autant dire que je ne me suis pas approché du bord.

On voit au loin les village de Grust et Sazos à flanc de montagne.

Il n'est pas loin de 18h, et on atteint la chapelle de Solférino. Au moins, je la vois au soleil !

De là, on embrasse une dernière fois Luz-Saint-Sauveur et ses deux constructions emblématiques :

L'église dite indûment des Templiers.

Le château Sainte-Marie.

Au-delà de Luz s'enfonce la vallée de Barèges. Mais ça, ce sera pour une prochaine fois. Pour le moment, encore quelques minutes pour rejoindre notre dernier hébergement pour cette année.