-
Par deepdelver le 27 Mars 2024 à 12:00
Lorsque je quitte la table d'orientation, il est midi. Et je préfère descendre directement à Luchon pour déjeuner, j'aurai ainsi plus de temps pour m'occuper des transports en commun défaillants.
Je prends cette piste de ski sous Superbagnères, et jette un dernier regard vers les sommets pyrénéens. (image cliquable)
Comme vous le voyez, la piste a une pente forte. Devant moi s'ouvre la vallée de Larboust.
N'ayant pas vu la bifurcation du GR à une guérite (le chemin était peu visible), je descends tout droit par le chemin de l'ancien train à crémaillère. Vous imaginez la pente...
Et à l'intersection 200 mètres d'altitude plus bas, je retrouve le GR.
Celui-ci serpente en forêt, par de nombreux lacets. Je suis à l'ombre, mais la fin commence à me tenailler.
Pour m'égayer, j'étudie la conduite forcée, qui m'accompagnera, par des éloignements-rapprochements, pendant une demi-heure.
Maintenant que je revois les photos, le chemin était bien agréable et large. À l'époque, j'étais dans un autre état d'esprit.
Et voilà, je vois Bagnères-de-Luchon, la grosse commune du coin.
Allez, un dernier virage.
La vallée de Luchon.
Et juste avant d'entrer dans Luchon, je me pose sur un muret pour déjeuner et appeler la SNCF pour mon problème de train. Heureusement, je pourrai en prendre un autre TER, sans surcoût, et qui me permettra de me poser tranquillement à Toulouse pour le dîner.
J'ai été si rapide (arrivée à 14h) pour rejoindre Luchon que j'avais dépassé le pompier parti un peu avant moi d'Espingo, sans m'en rendre compte !
Mes problèmes résolus, je peux dire bonjour au poney du champ avoisinant, puis j'entre dans Bagnères-de-Luchon.
votre commentaire -
Par deepdelver le 3 Avril 2024 à 12:00
Une fois dans Luchon, je recherche l'office de tourisme, pour savoir où je pourrais faire un brin de toilette, avant de rejoindre l'ancienne gare.
Je passe devant cette petite maison, puis discute avec un homme en train de retaper une "2 chevaux".
L'office de tourisme ne m'a pas parlé de lieu précis pour me laver, à part une base de loisirs au nord de la ville (c'est aussi la direction de la gare routière).
Je passe à côté de l'église, trop XIXe à mon goût.
Mais surtout je trouve ce petit coin de paradis, pour me laver et préparer mes affaires, au bord de l'One. La fraîcheur me fera du bien, car c'est une journée très chaude.
Si j'arrive sans souci à prendre mon car, puis le TER pour Toulouse, ce dernier prendra beaucoup de retard, et j'attendrai dans une gare, dans un wagon non climatisé. Si bien que les 3 heures d'attente dans la capitale occitane avant le train de nuit se ramèneront à 90 minutes. J'ai donc plutôt pris un sandwich (mais en ayant le temps de me poser), puis je rentrerai plus sereinement sur Paris.
Mais bon, tout cela est de l'histoire ancienne, rendez-vous pour la suite en Ariège !
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique