Puis le sentier s'élève doucement en forêt, où il faut bien lever les pieds.

 

Car parfois, il faut enjamber quelques pierres.

 

Profitons de cet espace dégagé pour, encore, faire un panoramique du lac d'Oô, bien enfoncé dans son cratère. (les deux images sont cliquables)

 

Ici, il fallait s'aider (un peu) des mains.

 

Quelques points émergent par derrière.

 

Allez, une dernière photo du haut de la cascade d'Oô.

 

Le sentier serpente, toujours à l'ombre, et nous fait franchir plusieurs torrent.

 

Le chemin se dalle, et va s'enfoncer dans ce petit vallon.

 

Je me retourne donc une dernière fois (pour aujourd'hui) pour dire au revoir au lac d'Oô.

 

Après une deuxième heure de marche, j'arrive à la séparation entre le GR 10 et le chemin menant vers Espingo.

 

Je vais faire donc un petit écart pour passer le col d'Espingo, tout en haut.

 

Un papillon profite de cette fin de matinée pour prendre un bain de soleil.

 

Et j'atteins le col d'Espingo vers 11h30, après les 3 heures de marche (pauses comprises) indiquées dans la vallée. Et le panorama offert est splendide. En cliquant sur l'image, vous verrez le refuge d'Espingo à droite, le lac d'Espingo en face, et l'ensemble des montagnes forment le cirque d'Espingo.

J'aurais pu poursuivre jusqu'au lac du Portillon, plus haut, mais si cela représentait 2 heures de montée, très faisable puisque je n'avais marché que deux heures, l'étape du lendemain jusqu'à Luchon en aurait été rallongée, alors que j'avais des contraintes horaires fortes (prise d'un train de nuit pour le retour). Je me suis donc arrêté dans ce cirque d'Espingo.

Et pour ne pas attendre auprès du lac d'Espingo, je suis descendu au lac Saussat, où j'ai trouvé l'endroit idéal pour me poser. Certes, c'était plein sud, mais que j'y étais bien !

 

Le Tusse de Montarque domine le lac, d'une très belle clarté.

 

Voyez comme j'ai pu poser tranquillement mes affaires. Au loin, le col d'Espingo.

 

Et depuis la petite pierre à côté de mon sac, j'ai pris cette belle photo de détente, les pieds dans l'eau.

 

Et tout autour de mon pied, des vairons nagent.

 

J'ai déjeuné sur ma grosse pierre, admirant la paysage. Et je n'étais pas le seul ! (image cliquable) Un pêcheur, des randonneurs vers Portillon, voilà les personnes qui m'ont tenu compagnie pendant les 3 heures où je me serai posé.

 

Quelques chardons.

 

"Ma" plage avec, mon rocher plat à gauche pour le repas, et la pente douce à droite où j'ai été faire trempette, ce qui m'aura épargné une douche au refuge.

 

Longeons un peu les rives du lac.

La passerelle qui franchit un petit torrent. Le sentier vers Portillon passe bien sûr dessus.

 

Puis trois panoramas (cliquables) depuis une petite proéminence.

La plus grande partie du lac, et le Tusse de Montarque en pointe en face.

 

De gauche à droite, le pic, le refuge et le col d'Espingo.

 

La lac Saussat dans toute sa longueur.

 

Allez, il est temps de diriger vers le refuge pour poser mes affaires. Mais y aller vers 15h, en pleine chaleur, n'était pas la meilleure idée.

 

Je ne descendrai pas au lac d'Espingo, lieu de bivouac.

On voit la cabane du berger (même si ce sont des chevaux qui broutent sur les berges).

 

Et j'arrive au refuge, dans ce bel écrin.

On arrive au refuge par son côté est, et pas mal de randonneurs cherchent désespérément de l'ombre.

 

La terrasse du refuge avec l'entrée (et l'accès à la salle hors-sac), et le réfectoire (sous les fenêtres ci-dessous).

 

 

Côté ouest, l'escalier de secours. Et pour l'anecdote, la petite fenêtre à gauche est celle de la chambre-dortoir où j'étais affecté.

 

Et le voici, le dortoir, sur 3 niveaux. J'étais bien content d'être complètement en bas, côté mur. Comme je suis arrivé en milieu d'après-midi, j'ai pu installer mes affaires, bien tranquillement.

 

 

Le réfectoire, avec un coin détente-bibliothèque qui a permis de m'occuper pendant la fin d'après-midi. Et il y avait une multiprise pour y brancher nos chargeurs de smartphones :)

 

Une belle affiche commerciale du lac d'Oô.

Vous pouvez cliquer sur l'image pour mieux voir ce dessin-panorama du lac du Portillon. Comme me l'expliquait des membres du CAF (Club alpin français) avec lesquels j'ai dîné, la fonte des glaciers est très avancé dans les Pyrénées, moins élevé que les Alpes, et tout le pourtour du lac n'est maintenant qu'un gigantesque pierrier :(

 

Et en parlant du CAF, j'ai pu assister à l'évacuation de l'un de ses membres, qui s'était fait une entorse, par un hélicoptère de la Gendarmerie. Évacuation facilitée par le fait que des gendarmes était en sortie sportive ce jour-là, et présente au refuge.

 

Et maintenant, admirez le panorama depuis la terrasse. Les photos ci-dessous sont légendées (et agrandies en cliquant dessus). Pour l'image au dessus, le lac Saussat est dans le creux, et vous voyez à gauche le Grand Quayrat et en face le Tusse de Montarque.

 

 

 

 

 

Des chevaux broutent en bordure du lac d'Espingo, visible ci-dessous, alors que le soleil descend derrière les montagnes.

 

Les ultimes rayons du soleil sur le Grand Quayrat.

 

Couché dans mon "sac à viande", j'attends tranquillement que la nuit tombe pour m'endormir, car je me lèverai tôt. Heureusement que j'avais des bouchons d'oreille pour moins entendre mon voisin ronfleur !