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Aujourd'hui est un jour de repos, du moins, pas de marche sur le GR. Il faut dire qu'il y a beaucoup de choses à faire dans la vallée de Sainte-Engrâce (spéléologie, visite du village, marche dans et autour de gorges). Et puis, cela fait une pause au milieu du parcours, histoire de profiter une dernière fois du pays basque.
Nous quittons alors ici nos compagnons de route (qui, eux, continuent) et nous dirigeons aux gorges de Kakouetta. Un couple de Nantais nous dépose gentiment devant l'entrée (il y a ¾ heures de marche sinon, sur la route, qu'on ne s'épargnera pas au retour).
Le parcours (2 heures de marche AR) commence par longer un petit lac.
Comme nous allons passer à flanc de falaise, porter un casque est très fortement recommandé.
Ainsi équipé, on s'achemine vers le fond. A l'aller on passera sur le pont, au retour on sera sur le plancher des vaches.
On longe tout d'abord le torrent, puis, passé le tunnel (on voit l'entrée sur la photo),
on débouche sur ces passerelles en bois, très sécurisantes.
On remonte tranquillement les gorges, observant la flore luxuriante, qui rappelle à mon frère ses voyages en Asie. Certaines espèces sont endémiques; ceci est notamment dû au faible éclairage, les gorges étant très encaissées.
On traverse le torrent, on longe celui-ci parfois au plus près. Cette fraîcheur fait du bien, en cette très belle journée ensoleillée.
Vers la fin du parcours, on passe au pied de cette belle cascade, lieu de départ d'une excursion spéléologique.
On peut passer devant la cascade, sur un pont, ou derrière.
Nous voici arrivés au bout du chemin, dans une petite grotte. Photo souvenir.
Et on repart dans l'autre sens, en repassant devant la grande cascade.
Le soleil essaye de percer, mais ce n'est pas simple.
Une très agréable sortie, donc, en prenant ensuite un sandwich au magasin-accueil. On remonte alors vers le gîte, histoire de se reposer à l'ombre, avant les grandes chaleurs de l'après-midi.
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On revient des grottes par la route, avant les grosses chaleurs de l'après-midi. J'en profite pour prendre cette vue de l'entrée des gorges d'Ehujarre.
Nous prenons le temps, l'après-midi, de visiter le village central, autour de l'église romane.
L'église et une croix des travailleurs (des outils sont représentés dessus.
Différentes vues de l'église, avant de rentrer dans celle-ci.
La vallée de Sainte-Engrâce avec, à gauche, l'entrée des gorges d'Ehujarre
Entrons maintenant dans l'église.
Le tympan, avec un chrisme entouré de deux anges.
Des chapiteaux et un intérieur d(église typiquement roman. Ci-dessus des rois, ci-dessous l'Enfer.
Une colonne bicolore, gardée par un chien.
Une pause bienvenue, mais il est temps de repartir, il y a encore trois étapes à faire avant de rentrer.
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Distance approximative (km) 10 Altitude de départ (m) 625 Altitude d'arrivée (m) 1650 Point culminant (m) 1775 Dénivelé positif total (m) 1175 Durée estimée 4 h 45 Durée réelle (pauses incluses) 5 h Ca y est, après 2 jours de repos, je me remets enfin à marcher le long du GR 10. Une petite étape, mais avec un fort dénivelé.
On va d'abord au fond d'un ravin, puis on monte sec dans la forêt, puis sur les alpages pyrénéens, avant de marcher tranquillement le long de la frontière espagnole, et d’arriver à une station de ski.
Belle montée, avant une légère descente.
Départ à 8h15, par une très belle journée ensoleillée. Dernier regard sur l'église de Sainte-Engrâce.
On descend un bout de route avant de prendre le sentier menant vers une grotte spéléologique.
On suit une vallée très ombragée, dans laquelle on trouve d'anciennes conduites EDF.
Le ravin, juste avant de quitter le sentier de la grotte, et de vraiment prendre le GR qui monte sec, en virage, dans la forêt.
Après 90 minutes de marche, on arrive à cet abreuvoir, à la lisière de la forêt.
Voici le célèbre gardien de l'abreuvoir, œuvre d'un sculpteur local.
On se pose à côté des ruines de la cabane d'Escuret-du-Bas, on est parti depuis 2 heures. On profite à fond de la journée, surtout que l'on commence à avoir de la moyenne montagne (1500 mètres d'altitude, espace dégagé).
Un coin sympa, non ? Certains en ont d'ailleurs profité pour bivouaquer.
Une très belle vue sur la vallée de Sainte-Engrâce.
Eh oui, on est parti de là !
Un sentier d'alpage.
Pour rejoindre la col, on va maintenant suivre une large piste. 1 heure 30 de montée, en larges virages, un peu monotone. On contourne la cabane du Coup (vers 11h), et on passe au travers de troupeaux de moutons et de vache.
Mais la récompense en vaut la peine ! Un bien belle vue sur le pic d'Anie, et l'Espagne. Demain, on marchera là-dedans.
On déjeune alors sur l'herbe, face à ce très beau panorama.
Aux abords du col, il y a plusieurs gouffres comme celui-ci, mais bien délimité (les bergers veillent à leurs bêtes).
On descend alors vers la station d'Arrette-La Pierre-Saint-martin. Autant dire qu'en plein été, l'espace fait nu et dégagé.
Le refuge se trouve juste derrière le chalet, et on voit les immeubles de la station. On voit aussi que les nuages redescendent.
Voici le refuge, donc (je reviendrai dans le prochain article sur le pourquoi de ces préfabriqués). Si nous nous détendons d'abord à l'extérieur, l'après-midi va être particulièrement morose avec ce temps couvert, et la température qui baisse. On reste donc sagement en intérieur. Et il est prévu le même type de temps demain, ce qui n'incite guère à l'optimisme.
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