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Distance approximative (km) 16,5 Altitude de départ (m) 155 Altitude d'arrivée (m) 159 Point culminant (m) 1021 Dénivelé positif total (m) 866 Durée estimée 6 h 30 Durée réelle (pauses incluses) 5 h 30 On reprend la route pour rallier Saint-Jean-Pied-de-Port, en faisant un large détour par le Monhoa, premier 1000m franchi cette année (image agrandissable). Ma mère ayant fini son parcours, je pars uniquement avec mon frère, et on va aller beaucoup plus vite, même un peu trop à mon goût.
Montée jusqu'au Monhoa, puis descente jusqu'à Saint-Jean-Pied-de-Port, c'est simple. Et on bouclera ça en 5 heures de marche (profil agrandissable).
Départ à 8h30, sous un ciel blanc. On rejoint le pont routier et je prends la même photo que la veille, le pêcheur en moins.
Le ciel bleu commence à apparâitre, on grimpe tranquillement au milieu des prairies, dans des petits bosquets. Une dernière vue sur Baïgorri, avec l'églsie à gauche et le château d'Etxauz en face.
Toujours au milieu des fougères, on passe à côté d'un poste de chasse bien aménagé dans son arbre.
On arrive après 1 heure de marche au pied de l'Oylarandoy. Deux possibilités s'offrent alors à vous : le contourner ou le gravir à flanc de colline et rejoindre ainsi une chapelle. On choisit la première option pour ne pas se fatiguer inutilement (compter ¾ d'heure), mais surtout parce qu'on peut voir les vautours qui résident en ce lieu :
Cela sera le gros regret de ma mère.
En contournant le massif, on a une belle vue sur le vallée de Baïgorri (panorama agrandissable).
Au fond, l'Espagne.
Une fois cela fait on se dirige vers le col de Leizarze et Monhoa.
Rythme rapide imprimé par mon frère, il est à peine 11h et on est au pied du Monhoa. La photo ci-dessus vous montre par où on passe : l'Oylarandoy pile en face, et le col de Leizarze est légèrement en-dessous de la colline boisée.
En grimpant vers le Monhoa, on retrouve un randonneur retraité qui fait inlassablement le GR10 chaque été. Il avance à son rythme, dormant tantôt à l'hôtel, tantôt en camping, n'hésitant pas à faire des haltes prolongées à certains endroits (par exemple à Saint-Jean-Pied-de-Port).
Le Monhoa est atteint à 11h15, et on pose fièrement en haut.
Allez, on ne gamberge pas, et on commence à descendre en droite ligne vers la vallée.
On arrive rapidement aux Trois-Abreuvoirs (au fond Saint-Jean-Pied-de-Port) à 11h45.
Comme vous avez pu le voir sur le parcours, à partir de ce point, le chemin serpente (c'est un large chemin). Arrivé à mi-descente, on se pose pour pique-niquer une petite demie-heure.
On arrive alors dans la vallée, où la pente est beaucoup moins forte. Le circuit prend des petites routes de campagne, bien agréables.
À 13h30, on atteint le village de Lasse, où j'ai le temps de prendre l'église et le fronton.
Puis on arrive à Uhart-Cize, dernière bourgade avant Saint-Jean-Pied-de-Port. On rejoint ma mère au gîte de pèlerinage vers 14h, on installe les affaires, puis on va se promener dans cette très belle ville fortifiée.
Petite vue de la Nive, histoire de vous faire patienter jusqu'à la semaine prochaine.
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Quelques photos de Saint-Jean-Pied-de-Port.
Notre-Dame-du-Bout-du-Port, et l'un de ses chapiteaux.
La rue de la Citadelle. Celle-ci, en hauteur, a été reconverti en collège-lycée.
L'accueil du pèlerin.
La maison Arcanzola, l'une des plus vieilles de la ville
La porte Saint-Jacques, par où se poursuit le GR. On peut prendre une partie du chemin de ronde pour voir la ville fortifée et les environs sous un autre aspect.
Au soleil couchant, l'église d'Uhart-Cize se détache.
Le soir, comme le vaille à Baïgorri, le gérant du gîte qui nousa ccueille nous conseille un restaurant dans Saint-Jean, où nosu prendrons également le petit-déjeuner et le pique-nique le lendemain.
Je devais initialement poursuivre seul jusqu'à Etsaut, soit 7 jours de marche supplémentaires. Mais j'ai préféré renoncer et accompagner ma mère et mon frère pour leur retour, craignant une petite déprime. Et puis, porter ses affairespendant 12 jours, même sans tente et matériel de cuisine, c'est tout de même lourd. On s'arrête là donc pour cette année, et je ferai la section Saint-Jean-Pied-de-Port - Etsaut en 2014 (une autre excursion familiale est prévue cette année).
Rendez-vous dans un an donc pour la (pour)suite de la traversée des Pyrénées-Atlantiques.
Pour finir, nous sommes en attente du train nous ramenant à Hendaye, via Bayonne
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Et voilà, après 2 ans d'absence, me voici de retour dans le Pays basque pour poursuivre la traversée des Pyrénées. Une semaine de marche, avec pause au milieu, pour ce qui commencera à ressembler à de la moyenne montagne. Cette année, mon frère m'accompagnera, comme il y a deux ans.
L'arrivée à la gare de Saint-Jean (par le bus, des inondations récentes ayant coupé la voie de chemin de fer). Les pèlerins (bien plus que des randonneurs de GR) se dirigent vers le centre ville pour déposer leurs affaires dans leur hébergement, ce que je vais également faire.
Je sais, beaucoup de photos ressembleront à celles prises en 2012 (normal, le point d'arrivée étant le point de départ d'aujourd'hui). Mais au moins, il fait beau ! Et puis, j'ai 3 heures à perdre avant l'arrivée du frère.
Voici donc pour commencer quelques vues de la rue de la Citadelle, en plein quartier historique.
Les deux portes d'entrée à l'intérieur de la ville fortifiée : la porte de France ci-dessus, et la porte de Navarre ci-dessous.
Après être montée à la citadelle, je suis descendu par le chemin de ronde, jusqu'à l'église Notre-Dame, vue ici en contre-jour depuis un pont sur la Nive.
Le pont qui passe au pied de l'église, et certaines maisons ont vraiment les pieds dans l'eau !
La porte Saint-Jacques, endroit où se rejoignent le GR65 (chemin de Saint-Jacques pour la partie française) et le GR10. Je suis monté à droite pour avoir un beau point de vue sur la vallée.
Quelques panoramas depuis les remparts (agrandissables en cliquant dessus).
Je reviens maintenant vers le gîte.
Non, pas celui-ci, malgré sa belle enseigne, mais celui-là, avec sa façade typiquement basque.
On est accueilli par un petit mot et un bonbon, et des casiers sont à notre disposition pour y poser nos sacs.
Après l'arrivée de mon frère, on dîne. Comme il s'agit d'un gîte de pèlerins, on a d'abord un apéro où chacun se présente. Une quinzaine de personnes dormiront au gîte ce soir-là (des Espagnoles, des Hollandais, des Allemands, un Québécois, des Français), mais seules 2 prendront la direction de l'est, et non du sud. Partons alors nous couchons, dans une douce chaleur estivale, car demain, les choses sérieuses commencent.
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