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Il me reste maintenant à descendre sur Collioure, ce qui me prendra 4 heures. Je suis d'abord le GR jusqu'au col de Vallauria (-550 mètres, 2 heures) puis je bifurque pour descendre à Collioure, au milieu des vignes (-400 mètres, 2 heures). Image agrandie en cliquant dessus
Tout d'abord, voici mon coin pique-nique au pic de Sailfort. Original, la forme de l'arbre ! Je me rendrai compte ensuite qu'au pied de cet arbre, une croix commémorative est plantée.
Il y a d'abord une grande descente, sur un mélange de sentier et de rochers, le long de le ligne de crête visible au premier plan. J'y vais tranquillement, je ne suis pas pressé malgré la fatigue, car je vois le bout, et le paysage est superbe.
Je m'arrête un moment pour refaire mes lacets (et laisser passer d'autres randonneurs).
Et je n'aurai pas pu choisir meilleur endroit : très surprenant de voir cette crèche, à cet endroit !
Petit répit, pour bien apprécier la vue.
En face, Banyuls-sur-Mer; à gauche, Collioure. Je vais passer sous cette colline. Le temps est couvert, mais pas du tout menaçant, c'est très agréable. Panorama agrandi en cliquant dessus
Au zoom, on distingue les vignobles de Collioure, et sur la ligne de crête, une tout à droite (la tour de Madaloc, qui set de relais), et une batterie de défense à gauche.
En bas de la grande descente, c'est un sentier tout plat, ou du moins en légère descente, que le GR emprunte jusqu'au col de Vallauria. C'est le chemin de l'Eau, car un canal passe sous le chemin. D'ailleurs, régulièrement, on trouve des regards et on entend couler l'eau; c'est original.
J'en profite pour faire quelques plans rapprochés de fleurs.
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Et voilà, je quitte le GR ! Et je découvre que j'en ai encore pour deux heures de marche. Je vais continuer sur le Chemin de l'Eau (on devine le tracé sur la photo). En prenant le sentier, je vais dépasser deux agents d'entretien en train de retourner le sentier ! Bizarre de marcher sur un sentier labouré.
Au loin, la tour de Maçana (plus joli que la tour de Madaloc et toutes ses antennes.
En contrebas, les vignes et un casot (originellement lieu d'entreposage d'outils et abri pour le vigneron en cas de mauvais temps).
Vue sur le pic de Sailfort. Belle descente, non ?
Le Chemin de l'Eau, toujours.
Au bout d'une petite heure j'atteins le col de la Serra.
Au col on emprunte sur 200 mètres, avant, dans un virage de prendre ce sentier, qui descend encore franchement (je suis encore à 300 mètres d'altitude). Et je vois enfin Collioure !
Au zoom, on voit très bien les deux monuments emblématiques de la ville : le château royal, et l'église Notre-Dame-des-Anges.
Le sentier de descente.
On débouche devant ce champ de vignes, qu'on longe pour rejoindre l'ermitage de Consolation.
Cet ermitage est maintenant un hôtel, idéal pour faire un repos au calme. Mais ce n'est pas mon hébergement.
Pourtant, le cadre est très sympathique.
Et non, il faut encore descendre 100 mètres, au milieu des vignes, en passant sous le viaduc, pour rejoindre la ville.
Quelques photos des vignobles, disposés en terrasses.
Un casot.
Et voilà, j'ai rejoins une route. C'est maintenant tout droit jusqu'au centre de Collioure, soit environ 20 minutes de marche (parce que je suis bien fatigué, après plus de 9 heures de marche).
J'ai donc atteint la Méditerranée, mais je suis loin d'avoir fini de marcher sur le GR10, donc à suivre !
Deux photos, que vous pouvez agrandir en cliquant dessus, de Collioure.
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Distance approximative (km) 14 Altitude de départ (m) 597 Altitude d'arrivée (m) 1982 Point culminant (m) 2185 Dénivelé positif total (m) 1588 Durée estimée 7 h Durée réelle (pauses incluses) 7 h 30 Dernière portion en Pyrénées-Atlantiques, toujours avec mon frère, à l'assaut des cols à plus de 2000 mètres d'altitude (les deux images ci-dessus sont à taille réelle en cliquant dessus. Et le pic du Midi d'Ossau servira de balise.
La première partie de l'étape du jour consiste en une montée progressive jusqu'à l'entrée dans la Parc National des Pyrénées (image agrandissable).
Départ d'Etsaut par temps couvert. Trois ans plus tard, la maison de l'Ours est restaurée, et bien belle. Mais l'hôtel n'est pas ouvert.
Direction Ayous donc, via le pont de Cebers (pas vraiment vu) et le chemin de la Mâture.
On commence par de la route (de campagne, donc non passante) pendant environ 45 minutes, mais ce n'est pas gênant. Surtout quand on aperçoit le fort du Portalet (si si, au bout de la flèche !).
Fin de la route, début du chemin !
Au changement de vallée, la première vue qui s'offre est le fort du Portalet et sa montée. Plus ou moins troglodytique, il défendait contre l'Espagne, et a surtout servit de prison à Blum, Daladier et consorts avant le procès de Riom.
Mais surtout, on voit le fameux chemin de la Mâture, construit dans la falaise, au-dessus des gorges d'Enfer (impressionnant, mais sans risque). Comme son nom l'indique, construit au XVIIIesiècle, il servait en descendre les troncs d'arbre depuis une forêt plus haut, pour rejoindre le gave et remonter jusqu'à Bayonne, pour servir de mâts aux bateaux. (Image agrandissable en cliquant dessus)
Je suis bien caché, non ? Et ça vous donne une idée de la hauteur sous voûte (pour info, on est ici à peu près à 900 m d'altitude).
Traces de mâture ou d'escalade ? Difficile à dire.
La vision retour du bout du chemin (image agrandissable). Vraiment impressionnant !
Alors que le fort se cache dans la végétation, je prends la photo ci-dessous, on se dirige en forêt, mais en plein dans les nuages. Vont-ils rester toute la journée, alors qu'on doit franchir un col à plus de 2100 m ?
Avant notre premier petit raidillon, petit détour (de 5 minutes) par le pont des Trungas, point de passage des trons de mâture. Comme vous pouvez le voir, c'est assez casse-gueule au-dessus du torrent !
Tiens, en parlant de torrent, en voici deux croisés en chemin.
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