Après 3 ans d'interruption à cause de la crise sanitaire, je repars (seul) sur le GR 10, car j'aimerais cette année finir la première moitié, donc terminer les Pyrénées centrales. En repartant de Luz, mais en faisant une variante par rapport à ma première tentative il y a 11 ans (vous en saurez plus dans quelques semaines).

 

 

 Cette étape suit exactement le même parcours qu'il y a 11 ans (souvenez-vous), à deux détails près :

• dorénavant, le GR10 passe officiellement par les villages de la vallée du Bastan (ce n'est plus une variante);
• cap au nord au départ de Luz, en passant par le château Sainte-Marie.

Le début de l'étape ressemble beaucoup à ce que j'ai vécu en 2011 : je pars sous les nuages, la pluie en moins.

 Saluons une dernière fois l'église fortifié du Luz, ainsi que le gîte du Regain, toujours aussi agréable. J'y ai d'ailleurs passé la nuit dans la même chambre qu'en 2019, la partageant cette fois-là avec un trailer.

 

Comme vous pouvez le (re)voir sur le profil, cette étape est courte, et la montée est très tranquille, idéal pour se remettre en jambes.

 

 Mais j'aurai bien aimé prendre le tram (dont voici l'ancienne gare), cela aurait été plus simple ;-)

 

On passe donc par le château Sainte-Marie.

 

 

 

 

De la cour du château, on a une très belle vue sur la vallée de Luz (ci-dessous, on voit l'église fortifiée et la chapelle Solférino).

 

 

Cliquez sur l'image au-dessus, pour voir le panorama en taille réelle.

 

 Engageons-nous maintenant dans la vallée du Bastan, en remerciant le château pour son accueil.

 

 

Après avoir franchi le Bastan à Esterre, je prends ce chemin forestier (et non la route pour l'ascension du Tourmalet !) pour monter à Viella.

 

 Une montée d'une quinzaine de minutes jusqu'à Viella (on voit bien les lanternes du chemin ci-dessus).

 

L'église de Viella (et son chrisme) n'ont pas bougé onze ans après.

Après Viella, on doit redescendre, pour remonter à Viey.

Et en plus, c'est une montée un peu sèche jusqu'au village.

 

On traverse le village de bas en haut, passant à côté de gîtes.

 

L'église de Viey nous domine, mais le cimetière se situe (presque) au niveau des cloches.

 

J'aurais bien aimé rentrer dans l'église, mais je ne peux qu'étudier le chrisme au-dessus de la porte d'entrée.

 

Par contre, à la sortie du village, je passe devant le lavoir. Et puis, il y a un petit banc qui domine le bourg, c'est donc l'occasion de s'arrêter pour une pose casse-croûte.

 

Sympa, non ? Mais les nuages blancs gâchent un peu la vue.

 

Mais il est temps de repartir vers Sers. Mais cette fois-ci, la pente est plus douce.

 

En marchant, je peux voir de l'autre côté de la vallée le village de Betpouey.

 

Et un petit calvaire bien caché, un !

 

Et comme à Viey, il faut prendre une montée dallée.

 

Mais, le GR ne passe pas devant l'église ! Si on allait y faire un tour ? Elle, au moins, est ouverte.

 

Voici donc la nef (en passant sous une tribune construite en 1889).

 

Le retable dans le chœur, avec les statues de Saint Pierre et Saint Paul.

Mais ne mollissons pas, il y a encore une petite grimpette à faire.

En montant à l'oratoire Saint-Justin (ci-dessous), une petite vue sur Sers (et les différentes prairies).

Comme il ne pleut pas, je me suis tranquillement installé ici pour pique-niquer et discuter avec un couple de randonneurs (notamment de poids du sac, et du problème des sacs trop chargés). En plus cela permet aux nuages de se lever (un peu).

 

Ainsi, on distingue le village de Barèges, longeant le Bastan.

 

Et pour une fois, je vois la vallée jusqu'à Luz ! (image cliquable).

 

Mais bon, il faut bien descendre jusqu'à Barèges !

Mais le chemin, bien droit, est très agréable et ombragé, surtout que les nuages s'effilochent de plus en plus.

 

Je peux ainsi voir mes premiers sommets pyrénéens (et l'observatoire Saint-Justin sur son promontoire).

 

Je franchis le Bastan et l'arrive à Barèges, après une bonne rando de mise en route.

Déambulons, en cette fin d'après-midi, dans les rues de Barèges.

 

L'église, bien caché le long de la départementale.

 

Deux belles enseignes en bois.

 

 

Les thermes de Barèges.

 

L'ancien funiculaire.

 

L'ancien hôpital, qui était un gîte la première fois que je suis venu, et qui est maintenant fermé (voire à l'abandon). Il m'a fallu trouver un autre hébergement pour cette année.