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Artigues est un petit village au fond d'une vallée, mais qui a beaucoup d'hébergement (camping, villages-vacances, et donc le gîte où j'ai réservé ma nuitée).
Un lieu très sympa, dans un cadre très calme, et le message met bien dans l'ambiance.
Le jardin permet de s'installer à l'aise, alors qu'un petit ruisseau le traverse.
L'auberge (avec ses chambres à l'étage, mais j'ai préféré le dortoir).
L'entrée du l'auberge (le réfectoire est à gauche en entrant), avec les poupées des propriétaires vendéens.
Le dortoir des randonneurs, avec salle de bains et toilettes, bien séparé de l'auberge.
Nous ne fûmes que deux à occuper la chambre cette nuit-là, on avait donc de l'espace.
Un très bon endroit, idéal pour se poser un peu (surtout que mes premières ampoules arrivent). Seul petit reproche : pas de rideaux ou volets aux fenêtres du dortoir, et je ne m'endors confortablement que dans le noir complet.
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Deuxième grosse étape (encore 7 heures de marche) entre Artigues et le refuge de Bastan, et encore 1200 mètres à gravir. Mais l'étape se promet d'être plus belle, car on passe à côte d'une bonne douzaine de lacs (naturels ou artificiels). Cliquez sur le profil ci-dessus pour mieux vous en rendre compte !
Cette fois-ci, je pars tôt (7h30) et... sous les nuages. Il fait donc frais, mais pas de pluie annoncé. Et vous ne trouvez pas que la centrale d'Artigues a un petit air de Poudlard dans la brume ?
J'avais au départ prévu de m'arrêter au refuge de Campana (par rapport à ma mauvaise expérience à Bastan), mais comme celui-ci est en reconstruction (comme indiqué), et qu'il n'était pas achevé lors de mon passage. Je dormira encore dans le refuge triangulaire. Cela se sera-t-il bien passé ? Rdv dans 2 semaines pour le savoir...
On monte direct dès le début, en longeant notamment un site de parcours sprotif à côté de cette belle cascade du Garet.
Montée tranquille en forêt, au milieu des fougères.
Tous ces points blancs représentent des toiles couvertes de rosée. Poétique, n'est-ce pas ?
Intersection de différents sentiers, sur le Pla du Garet, ce qui permet de se poser tranquillement, après une bonne montée depuis le départ, il y a une heure.
Bonjour, petite curieuse !
Au bout du plateau, il faut passer un rehaut à côté de ce torrent.
Et, passé ce rehaut, on sort des nuages ! Il est à peine 10 heures, et je vais donc me tartiner du crème. Ou pas, mon tube rend l'âme !
Une très belle mer du nuages.
Un lâcher d'eau. Et je suis arrivé à mon premier lac de la journée, le réservoir des Laquets (cf. panorama cliquable ci-dessous). Cela fait à peine 3 heures que je marche, encore 90 minutes jusqu'au refuge de Campana.
La vue depuis la passerelle sur le lâcher d'eau. À noter qu'il y a un robinet d'une bonne eau fraîche juste à côté de la passerelle. C'est très bien pour re-remplir les gourdes.
Après avoir longé les Laquets, il faut monter au lac de Gréziolles, en passant à côté de cet étang.
On se rend bien compte qu'il y a de la sécheresse (voyez le niveau du lac), mais quel panorama (cliquable) !
De ce côté (vous pouvez aussi agrandir l'image en cliquant dessus), je vois le point culminant (le col de Bastanet à 2509 m) et le refuge de Campana en construction (sisi !).
Petite descente pour passer sur les barges du lac de Gréziolles, avant de monter vers Campana. (image cliquable)
Le petit lac de Gréziolles, dominé par le Pic de Montarrouye.
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En haut de la montée depuis le lac de Gréziolles, il me faut contourner le site de (re)construction du refuge de Campana. Il sera très probablement plus grand que celui qui existait jusqu'à maintenant.
Pas sûr qu'il ait pu ouvrir pendent l'été (en cette fin juillet, il semble y avoir encore pas mal de travaux à faire).
En tout cas, j'ai une très belle vue sur le lac de Campane, le col de Bastanet (à gauhce) et le Campana de Cloutou (à droite). (image cliquable)
Je m'élève au-dessus du lac, et j'aperçois alors le pic du Midi de Bigorre émerger au loin.
Je me rapproche du col, mais je dois encore passer entre deux lacs, dits "jumeaux" (et pourtant, l'un est bien plus grand que l'autre).
Arrêt en dessous du col de Bastanet (encore 100 mètres à monter), au bord du lac de la Hourquette. Je pensais pique-niquer ici (il est presque 14h) mais, comme il y a beaucoup de vent, je ne ferai que prendre une barre de céréale. Tant pis, on mangera au refuge !
Vue sur le lac de la Hourquette, depuis la dernière montée au col.
Et maintenant, admirez le très beau panorama, côté sud (ci-dessus) vers le refuge de Bastan), et côté nord (ci-dessous) vers le lac de la Hourquette (et une petite revière de nuages). Bien sûr, les images sont cliquables.
Et maintenant, descendons vers les lacs de Bastan (une bonne heure de marche tout de même).
Ah, quel plaisir de retrouver le lac supérieur !
Je viens du fond de l'image ! (image cliquable)
Et voilà, j'arrive au refuge sur les coups de 15h.
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