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La suite du parcours fait passer pour de vertes collines, le passage de cols, le long de le frontière, puis retour en France et à la civilisation.
La large piste, qui monte tranquillement au-dessus de la vallée permet de jeter un dernier coup d'œil sur Hendaye.
Puis on passe en hauteur d'une retenue d'eau, sur fond d'océan Atlantique et Saint-Jean-de-Luz.
On prend son temps sur une portion vraiment pas difficile, et on pose en famille. Côté couvre-chef, on ne fait pas vraiment dans l'originalité !
On atteint le premier col de la journée, celui des Poiriers, et on croise nos premiers pottokak, les chevaux semi-sauvages du Pays basque. On en trouvera beaucoup pendant les 3 premiers jours du trajet (jusqu'à Bidarray), sur ces collines basques très vertes, mais sans arbres, au milieu des fougères.
Direction le col des Joncs, et ça grimpe un peu plus. L'esplanade verte correspond au col des Poiriers, et au fond, c'est l'Espagne (image cliquable pour agrandissement).
On approche du col des Joncs, et des pottokak se reposent sur ce bout d'espace dégagé, au milieu du chemin.
Ma mère est sous le charme !
Direction le col d'Ibardin maintenant et sur ce panoramique (cliquez pour agrandir), et voit très bien, de gauche à droite le col des Poiriers, Hendaye, Saint-Jean-de-Luz et la côte Atlantique.
Un petit troupeau de pottokak, encore et toujours, on ne s'en lasse pas.
Nous approchons du col d'Ibardin et nos premières ventas (j'y reviendrai la semaine prochaine). Il est 12h30, cela fait 4 heures que l'on marche, il est temps de s'arrêter à côté du chemin pour dévorer le panier repas remis par le gérant de l'hôtel à notre départ.
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Après ce repas pris au bord du chemin, nous repartons vers le col d'Ibardin. On s'approche de la Rhune (non atteint aujourd'hui) et ses antennes.
En fait, le col était à 5 minutes de l'endroit où nous avons pique-niqué. On descend toute la rue au milieu des ventas (des boutiques détaxées à la frontière, on a la désagréable impression d'être dans une station de ski et ses attrape-touristes). Un café a été pris à la première venta vers 13h30 mais nous quittons rapidement ce lieu "civilisé" pour poursuivre sur le GR.
Dorénavant, et jusqu'à l'arrivée à Olhette, on marche dans une forêt. Très appréciable quand il fait chaud et sec : pas de risque de glisser, et on a la fraîcheur des sous-bois.
1h30 après Ibardin , le sentier descend des collines pour longer un ruisseau. On fait alors un petit détour par l'Espagne (très rapide) avant de revenir plein nord sur Olhette. L'arrivée au ruisseau permet de prendre cette pose sur un petit pont de bois, ou la photo familiale ci-dessous, au pied d'un gros chêne.
J'ai plus l'impression d'être le long du Gesvres que dans la chaîne pyrénéenne !
Au bout de ce chemin, on atteint la venta d'Inzola sur les coups de 15h30. En fait, c'est une maison non encore ouverte, et qui semble presque abandonnée. En tout cas, il n'y avait pas d'activité quand nous sommes passés.
Les sous-bois, toujours les sous-bois, très apprécié par notre famille. Désolé pour la teinte très verte de ces photos saturées, je n'ai su que plus tard comment désaturer.
A la sortie de la forêt, il n'y a plus qu'un quart d'heure de marche pour atteindre le village d'Olhette. Demain, nous partirons sur ses collines et passerons juste en-dessous du sommet de la Rhune, à droite.
On retrouve les maisons basques, aux toits allongés, aux poutre extérieures, et aux barrières d'ardoise.
Un ancien enclos ? En tout cas, il doit maintenant être reconverti en abri de jardin bien fleuri.
Il y a un gîte d'étape à Olhette, mais malheureusement il était déjà plein quand nous avons réservé. Nous nous sommes donc rabattu sur l'hôtel (indiqué aussi par le topo-guide), assez peu rempli en ce début de saison.
Arrivés sur les coups de 16h, après presque 7 heures de marche, cela fait du bien de se poser. Et puis, on a une belle vue sur la Rhune.
Quelques photos de la chambre, après avoir pris une bonne douche.
On prend bien évidemment un pot en terrasse, pour profiter de la douceur de cette fin d'après-midi.
Un bon repas basque, et on peut partir se coucher, demain sera encore une grosse journée.
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Distance approximative (km) 20,5 Altitude de départ (m) 67 Altitude d'arrivée (m) 123 Point culminant (m) 576 Dénivelé positif total (m) 735 Durée estimée 6 h 30 Durée réelle (pauses incluses) 8 h 30 Une deuxième journée de marche, aussi longue que la première, mais avec deux moitiés de parcours bien distinctes :
- montée vers la Rhune, franchissement de la voie ferrée, descente en forêt et traversée du village de Sare pour commencer
- deuxième partie à plat, avec beaucoup de route pour arriver à Aïnhoa.
Une journée très ensoleillée, donc au temps dégagé, et on sera bien content d'arriver à notre auberge finale. Les deux images ci-dessus sont visibles en plus grand, en cliquant dessus.
Départ à 8h30 avec en vue le premier objectif de la journée : La Rhune.
Oui, ça paraît plus loin qu'on ne le pense. Mais pour le moment, le sentier est large, il ne fait pas chaud, et on passe au milieu des fougères.
C'est le matin, on est encore plein d'entrain. La pente est légèrement plus forte, sans pour autant que ce soit une montée en zig-zag.
Après presque une heure de marche, la montée est déjà plus raide, la piste devient un sentier, et il n'y a pas d'ombre. On progresse un peu plus lentement, mais l'objectif est proche.
On se retournant, on voit très bien le chemin d'arrivée à Olhette de la veille (suivre les flèches) et Hendaye au fond (image agrandissable en cliquant dessus). Il faut profiter de la mer tant qu'on la voit encore, ensuite nous serons vraiment en pleines collines basques.
À voir ces nuages au-dessus de la Rhune, il n'y aurait pas un petit côté Mordor ? Mais on ne risque rien aujourd'hui, le temps est au beau fixe.
Enfin ça y est, le point culminant du jour est atteint après 1h30 de marche : le col des Trois Fontaines, juste en-dessous de la Rhune.
On retrouve alors nous amis pottokak, et prenons une première pause bien méritée.
Forcément, on attire les équidés avec nos barres de céréales et autres fruits secs. Mon frère referme donc vite les sacs, des fois qu'ils voudraient fouiller !
Une dernière vue sur la côte Atlantique, et il faudra bien repartir, un train nous attend ! (image agrandissable en cliquant)
Et oui, à 10 minutes à peine du col, le GR franchit, à l'emplacement d'une ancienne halte, la voie de chemin de fer qui permet de monter tranquillement au sommet de la Rhune. Une forte pente comme vous pouvez le voir (on peut aussi accéder, à pied, au sommet depuis le col des Trois Fontaines).
Je presse le pas, je presse le pas, mais la rame vient de passer. Déçu je suis, mais il y aura encore plusieurs allers-retours : il n'est que 10h30, et ma mère et mon frère peuvent ainsi tranquillement arriver et profiter du spectacle.
Une unique voie à crémaillère, qu'on a tout le loisir d'étudier. À signaler également qu'un panneau informatif du GR est placé sur cette petite plaine, mais il était troué de balles et tagué quand nous sommes passés, c'est vraiment dommage.
Voilà deux belles rames en bois, évidemment remplies de touristes.
Une dernière photo avant d'entamer la descente sur Sare. Il ne faut tout de même pas traîner !
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