• Distance approximative (km) 19,5
    Altitude de départ (m) 123
    Altitude d'arrivée (m) 150
    Point culminant (m) 716
    Dénivelé positif total (m) 689
    Durée estimée 6 h 45
    Durée réelle (pauses incluses) 9 h 30

     Parcours Aïnhoa-Bidarray

    Troisième jour de marche, la plus difficile avec la descente sur Bidarray (à partir de la deuxième flèche ci-dessus, une vision satellite agrandissable).

     

    Profil Ainhoa-Bidarray

    Presque 7 heures de marche, nous rajouterons 1h30 de plus. Certes, un peu parce que ma mère a presque 60 ans, donc un rythme prudent, mais aussi parce que la descente en flanc de falaise n'est pas évidente, et l'arrivée à Bidarray, sur de la route, c'est très fatigant, mais j'y reviendrai plus tard.

    Le profil de l'étape est aussi agrandissable.


    Parcours Aïnhoa-frontière

    On commence tout de suite par un chemin de croix menant à la chapelle de l'Aubépine, chemin qui est une large piste. Puis c'est un sentier de crête jusquà la frontière et le col des Veaux. L'image est agrandissable.

     

    Aïnhoa

    Le jour se lève sur Aïnhoa, et il fait plutôt gris. Raison de plus pour partir tôt, surtout qu'il faut acheter le pique-nique à l'épicerie. Départ donc à 8h30.

     

    Aïnhoa

    Le chemin s'élève doucement, on passe à côté des croix blanches symbolisant les différentes étapes de la Passion. Comme vous pouvez le constater, le plafond est bas.

     

    Chemin de croix

    Une statue de la Vierge, en contrebas de la prairie accueillant la chapelle.

     

    Chapelle de l'Aubépine

    La chapelle de l'Aubépine, atteinte vers 9h15.

     

    Aïnhoa

    On voit mieux la vallée d'Aïnhoa, et vous pouvez en profiter davantage en cliquant sur le panorama ci-dessous, prend depuis l'extrémité de la chapelle.

    Vallée d'Aïnhoa

     

    Chapelle de l'Aubépine

     Mon frère et ma mère m'attendent, cette première pause est donc maintenant terminée. Il est temps de passer derrière le calvaire pour prendre le chemin de crête.

    Un calvaire avec Jésus et les deux voleurs, tordus de douleur. Les stèles basques n'ont ici qu'une fonction décorative.

    Calvaire

     

    Calvaire

     

    Stèles basques

     

    Jésus

     

     

    Collines dans les nuages

    Nous voici sur le sentier, toujours au milieu des fougères, et nous allons avoir notre première pluie du périple (ça ne durera que quelques minutes, juste le temps d'enfiler les capes).


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  • Un petit quart d'heure de pluie nous oblige à nous abriter furtivement sous une bergerie. Puis le temps s'éclaircit et nosu allons marcher pendant 2 bonnes heures sur un sentier de crête, comme l'indique la photo ci-dessous.

    Collines basques

     

     

    Pause

    On passe à côté de nombreuses palombières, cabanes de chasse dissimulées dans les fourrés. Le ciel se dévoile petit à petit, on range donc les polaires et les capes de pluie.

    Le chemin n'est néanmoins pas tout plat et le col des Veaux, plus ou moins à mi-chemin, tarde à apparaître. Nous faisons une longue pause sur les coups de 12h-12h15 avant de repartir...

     

    Col des Veaux et Méhatche

    et de découvrir que la ferme était juste après le tournant ! Nous allons passer derrière la bâtiment en suivant la frontière, pour contourner par la gauche la colline de gauche. (image agrandie en cliquant dessus)

     

    Sur la frontière

    Nous voilà donc dans un corridor entre deux barrières, pile sur la frontière. Le soleil fait de plus franches apparitions.

     

    Le long de la frontière

    Il est 12h30 quand nous partons de la ferme, l'objectif étant d'arriver au col de Méhatche pour pique-niquer. Pour cela, on va prendre la chemin visible à gauche qui contourne le sommet en face de nous.

     

    Départ du col des Veaux

    Début de la montée, d'abord sur une piste...

     

    Arbres calcinés

    puis au milieu des fougères et d'arbustes calcinés...

     

    Sur la route du col de Méhatche

    enfin sur la route menant au col.

     

    Panorama du col de Méhatche

    C'était une belle montée (160m de dénivelé), mais la vue est magnifique (panorama agrandi en cliquant dessus).

     

    Pique-nique au col de Méhatche

    On atteint le col à 13h15 et on se pose dans l'herbe pour pique-niquer tranquillement et bien souffler avant la belle descente sur Bidarray.

    Pique-nique au col de Méhatche


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  • Parcours col des Veaux-Bidarray

    Arrive maintenant la partie la plus difficile du jour, la descente du col de Méhatché. Jusqu'à la bergerie Zelhaïbara, c'est très tranquille, mais vous verrez que cela se corse drolement ensuite. (vue satellite agrandie en cliquant dessus)

     

    Chemin de crête

    On repart du col vers 14h, et c'est une belle prairie qui nous accueille : large chemin, le soleil est de plus en plus franc, on est bien.

     

    Sur la crête

    Les passages nuageux donnent de belles couleurs aux collines, n'est-ce pas ? (image agrazndissable en cliquant dessus)

     

    Bergerie Zelhaiburu

    Voici donc la bergerie Zelhaïbara, avec l'enclos. Pas le temps de visiter, le chemin (et la descente) part juste à sa droite. Il est 14h30.

     

    Début de la descente vers Bidarray

    C'est maintenant un vrai sentier de montagne, à flanc de colline, et qui descend franchement.

     

    Loïc dans la descente

    J'arrive à la falaise rocheuse vue sur la photo précédente, pour le moment, tou va bien.

     

    La falaise

    Eh oui, il faut descendre tout en bas ! On ne prend donc pas la trace verte qui semble se dessiner en face. Mon frère regarde un calvaire, souvenir d'un jeune homme mort en ces lieux quelques années auparavant. Très réjouissant...

     

    La descente

    La descente est plus franche, et surtout le chemin est de plus en plus empierré. Il faut faire très attention où l'on met les pieds, et heureusement qu'il n'a pas plu ! Car sous le pluie, avec les pierres glissantes, il faut vraiment redoubler d'attention. On avance maintenant très prudemment, ma mère étant guidé dans ses pas par mon frère pour plus de sécurité.

     

    Pause dans la descente

    On contourne une colline, l'occasion de faire une pause bien méritée (un abri sommaire est aménagé, comme vous le constatez).

     

    La vallée

    Quel point de vue !

     

    Descente pas évidente

    Cela fait à peu près ¾ d'heure qu'on descend, et on est encore loin du compte ! On repart, et le sentier est vraiment de moins en moins agréable, puisque ce n'est que de la pierre.

     

    Crâne

    Une chèvre est morte ici. Chute ? Agression d'un prédateur ?

     

    Chèvres de montagne

    En face de nous, on voit un bouc d'fendre son territoire sous els yeux de sa belle (ci-dessous). Ces animaux ont vraiment le pied montagnard !

     

    Chèvre de montagne

     

     

    Le chemin

    On vient de là ! Difficile de voir la trace, mais on voit bien l'escarpement rocheux où se trouve l'abri. Une belle descente !

     

    Grotte du Saint qui sue

    L'arrivée à la grotte du Saint qui sue nous indique qu'on a bientôt fini ! Après 105 minutes, c'est une bonne nouvelle. Pour la grotte, à part un petit autel, il n'y a pas grand-chose, dixit mon frère.

    On controune une prpriété (toujours avec des "marches" de pierre, pour atteindre une route. Route qu'il faut suivre pendant 1 heure ! Certes c'est en sous-bois, mais on n'en voit pas la fin.

    Torrent du Bastan

    On ne voit guère plus le torrent du Bastan qui longe la route, sauf sur un pont. J'en profite donc.

     

    Dernier sentier avant Bidarray

    Quelques minutes avant d'atteindre Bidarray, on quitte la route pour prendre un dernier sentier. On débouche ainsi dans la vallée et arrivons enfin à bon port à 18h, presque 10 heures après être parti d'Aïnhoa.

     

    Bidarray

    Le temps n'est vraiment pas au beau fixe, et nous aurons une bien mauvaise surprise en arrivant au gîte Aire Zabal, visible ci-dessous. Mais ceci est une autre histoire, contée dans le prochain article.

    Gîte Aire Zabal

     


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