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Par deepdelver le 26 Juin 2013 à 12:00
Partons à la découverte du village de Bidarray, en ce temps maussade.
Tout d'abord l'église et son cimetière, avec de beaux chapiteaux romans sous le porche, et les colonnes encadrant la porte d'entrée me font penser à Saint-Michel d'Aiguilhe, près du Puy-en-Velay.
La blason de Bidarray, où l'on voit qu'on se rapproche du chemin de Saint-Jacques.
Trois vues (agrandissables) depuis la place centrale de Bidarray, du nord au sud.
Le lendamain, le temps ne s'est vraiment pas dégagé, mais on a prévu le coup.
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Par deepdelver le 3 Juillet 2013 à 12:00
Distance approximative (km) 15 Altitude de départ (m) 150 Altitude d'arrivée (m) 155 Point culminant (m) 1044 Dénivelé positif total (m) 1180 Durée estimée 8 h 15 Durée réelle (pauses incluses) 0 h Cela devait être la plus belle marche du circuit, avec les premiers 1000m : montée sur la crête, sentier sur les crêtes d'Iparla jusqu'au col de Buztanzelhay, puis descente à Baïgorri (photo satellite agrandissable). Oui mais voilà, la journée était très pluvieuse, donc motivation générale très moyenne (et ma mère avait déjà fait ce qu'elle voulait faire). Nous profitions alors du taxi proposé par le gérant du gîte-camping de Baïgorri pour nous avancer et nous reposer. La matinée fut l'occasion de découvrir Bidarray (cf. article précédent), puis nous avons installé nos affaires au gîte, un peu au nord du bourg.
De là, nous sommes partis à la découverte de Baïgorri.
Un chemin part du camping et longe un petit ruisseau menant à la route principale. Et on a l'air de déranger des moutons au passage ! Les courses du midi à l'Intermarché, et voici ce que l'on peut découvrir dans le centre du village.
Les vieilles inscriptions indiquant les propriétaires de la maison.
Un autre pont romain.
A côté du pont historique, le pont en béton qui franchit la rivière (eh oui, le GR passe par là, avant de prendre juste à gauche après le pont).
Le château d'Etxauz, privé, donc non visitable.
L'église avec ses belles galeries en bois.
Puis on prend un pot à l'abri de la pluie, et voyons arriver la jeune fille vue au tout début de notre parcours, bien trempée, et qui essaye de faire sécher ses affaires. Pas évident ce jour-là !
Heureusement, le ciel se dégage en soirée.
Cela permet de prendre cette belle phto avec, de gauche à droite, du jambon qui sèche, le pont romain, et le château d'Etxauz.
Une autre maison, à la glycine bien verte.
Enfin, les vignobles d'Irouléguy.
Le gérant nous emmène à un restaurant avec d'autres randonneurs, qui nous racontent leur journée très pluvieuse et brumeuse sur les crêtes (bien heureux de ne pas l'avoir fait), et nous revenons nous coucher.
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Par deepdelver le 10 Juillet 2013 à 12:00
Distance approximative (km) 16,5 Altitude de départ (m) 155 Altitude d'arrivée (m) 159 Point culminant (m) 1021 Dénivelé positif total (m) 866 Durée estimée 6 h 30 Durée réelle (pauses incluses) 5 h 30 On reprend la route pour rallier Saint-Jean-Pied-de-Port, en faisant un large détour par le Monhoa, premier 1000m franchi cette année (image agrandissable). Ma mère ayant fini son parcours, je pars uniquement avec mon frère, et on va aller beaucoup plus vite, même un peu trop à mon goût.
Montée jusqu'au Monhoa, puis descente jusqu'à Saint-Jean-Pied-de-Port, c'est simple. Et on bouclera ça en 5 heures de marche (profil agrandissable).
Départ à 8h30, sous un ciel blanc. On rejoint le pont routier et je prends la même photo que la veille, le pêcheur en moins.
Le ciel bleu commence à apparâitre, on grimpe tranquillement au milieu des prairies, dans des petits bosquets. Une dernière vue sur Baïgorri, avec l'églsie à gauche et le château d'Etxauz en face.
Toujours au milieu des fougères, on passe à côté d'un poste de chasse bien aménagé dans son arbre.
On arrive après 1 heure de marche au pied de l'Oylarandoy. Deux possibilités s'offrent alors à vous : le contourner ou le gravir à flanc de colline et rejoindre ainsi une chapelle. On choisit la première option pour ne pas se fatiguer inutilement (compter ¾ d'heure), mais surtout parce qu'on peut voir les vautours qui résident en ce lieu :
Cela sera le gros regret de ma mère.
En contournant le massif, on a une belle vue sur le vallée de Baïgorri (panorama agrandissable).
Au fond, l'Espagne.
Une fois cela fait on se dirige vers le col de Leizarze et Monhoa.
Rythme rapide imprimé par mon frère, il est à peine 11h et on est au pied du Monhoa. La photo ci-dessus vous montre par où on passe : l'Oylarandoy pile en face, et le col de Leizarze est légèrement en-dessous de la colline boisée.
En grimpant vers le Monhoa, on retrouve un randonneur retraité qui fait inlassablement le GR10 chaque été. Il avance à son rythme, dormant tantôt à l'hôtel, tantôt en camping, n'hésitant pas à faire des haltes prolongées à certains endroits (par exemple à Saint-Jean-Pied-de-Port).
Le Monhoa est atteint à 11h15, et on pose fièrement en haut.
Allez, on ne gamberge pas, et on commence à descendre en droite ligne vers la vallée.
On arrive rapidement aux Trois-Abreuvoirs (au fond Saint-Jean-Pied-de-Port) à 11h45.
Comme vous avez pu le voir sur le parcours, à partir de ce point, le chemin serpente (c'est un large chemin). Arrivé à mi-descente, on se pose pour pique-niquer une petite demie-heure.
On arrive alors dans la vallée, où la pente est beaucoup moins forte. Le circuit prend des petites routes de campagne, bien agréables.
À 13h30, on atteint le village de Lasse, où j'ai le temps de prendre l'église et le fronton.
Puis on arrive à Uhart-Cize, dernière bourgade avant Saint-Jean-Pied-de-Port. On rejoint ma mère au gîte de pèlerinage vers 14h, on installe les affaires, puis on va se promener dans cette très belle ville fortifiée.
Petite vue de la Nive, histoire de vous faire patienter jusqu'à la semaine prochaine.
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